Le TMG tire trois ficelles à la fois
dans La Tribune de Genève

« Un beau livre prêt à sortir de presse, la reprise d’un succès de 2023 et la perspective d’un grand chamboulement, l’institution fête ses 95 ans avec un appétit contagieux. (...) Juste après, et c’est l’information centrale de ce petit jus, vous pourrez tenir entre vos mains le beau livre anniversaire que publient les Éditions la Baconnière, Au fil de la joie. La curatrice Camille Bozonnet y réunit des articles invitants, rédigés par des spécialistes venus de toute l’Europe, qui font le tour des tendances historiques et des défis actuels de l’art marionnettique. On y lira aussi des entretiens avec des représentants des différents corps de métiers de la marionnette. Surtout, on fera danser devant ses yeux une iconographie riche de 600 images, dont 100 photos issues des archives du TMG, des maquettes aux figurines elles-mêmes.»

25.10.2024

Andreï Sobol, idéaliste désilusionné entre bagne tsariste et geôle bolchévique
dans Médiapart

«Approchez, approchez, lance Deligne en ouverture de son avant-propos, et elle a bien raison: Le Panopticum est une merveille de guingois, comme ces masures du premier chapitre "semblables à des petits raisins secs sur une brioche vaporeuse", une merveille sauvée du désastre, tératologique, déchirante et grotesque dans la tradition de Gogol; d’ailleurs le livre tient dans la poche intérieure d’un manteau, il est fait pour être diffusé en secret, oublié sur un divan, dans une calèche ou un tramway, lu dans le noir à la lumière d’une loupiote, déclamé sur une estrade, feuilleté dans un cagibi, volé dans une bibliothèque et brandi comme l’antidote à tous les manifestes.» – Pierre Senges

20.10.2024

Face au néant, la révolution spirituelle
dans Famille chrétienne, n°2436

«Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il existait sans doute deux types d’hommes: ceux qui croyaient en avoir fini à jamais avec le mal, et ceux qui pensaient que le nazisme, aussi horrible fût-il, n’était que le symptôme d’un mal plus profond. Comme Bernanos, le philosophe Max Picard (mort en 1965), juif converti au catholicisme avant de revenir au judaïsme, était de ceux-là. Sorti en 1946, L’Homme du néant est un livre terriblement actuel, dont la thèse est résumée dans la préface: "Le totalitarisme ne serait pas un accident de l’Histoire, mais une lente désintégration spirituelle. L’homme moderne, dit le philosophe, perçoit le monde dans un pêle-mêle sans lien ni continuité, ce qui prouve que son âme est chaotique." Il peut donc dire et vivre tout et son contraire, dans le même temps: c’est cette incohérence qui permet à des personnages comme Hitler de faire figure de chef, dans les cris et la fureur de l’instantané. Sans mémoire ni unité intérieure, il ne peut y avoir de jugement moral, donc ni de bien ni de vérité ou de réalité.» – Théophane Leroux

27.09.2024

Armen Godel, dans l’encre de ses songes
dans Le Temps

«Champs morphéens relève du carnet de songes et du précis de jeu théâtral. C’est son charme fort que d’être le miroir d’un comédien-écrivain, qui doit peut-être à sa familiarité avec le Japon un alliage qui le distingue de crudité et de raffinement. Le narrateur relate une soirée cauchemardesque. Il assiste à une tragédie antique montée par une metteuse en scène d’avant-garde. Il constate que dans la salle il n’y a que des gens du métier, rassis, acariâtres, bavant comme des cerbères. Une voisine entreprenante, qui ne lui semble pas tout à fait inconnue, donne un piment inattendu à la représentation. Eros tombe toujours à point. Le récit chemine d’une station somnambulique à l’autre, scandé par des éclats des Métamorphoses d’Ovide. Ce livre est une extension de la nuit, raconte Armen Godel.» – Alexandre Demidoff

14.09.2024

La vérité est dans le regard des enfants
dans En attendant Nadeau

«Les cours de catéchisme et la propagande fasciste deviennent des sujets de discussion entre ces enfants qui en font des repères alors même qu’ils enseignent l’innommable: l’oncle bien-aimé ira brûler en enfer car il est juif. Et la manière dont les nièces qu’il protège prennent la responsabilité de le sauver dit beaucoup de la façon dont les enfants se sentent toujours responsables des malheurs qui surviennent.» – Gabrielle Napoli

03.08.2024

Armen Godel s’abandonne au pouvoir de Morphée
dans Le Matin Dimanche

«Armen Godel ne fait pas que mettre en mouvement un manège de fantasmes et de fantasmagories; il adopte dans son écriture onirique la grammaire du rêve elle-même: déplacements soudains dans le temps ou dans l’espace, juxtaposition de scènes parfois obscures, sens multiples… tout ce qui permet aux désirs d’avancer masqués au pays de Morphée.» – Michel Audétat

28.07.2024

Le ciel tombe
dans Lire et sortir

«Lorenza Mazzetti signe ici un roman autobiographique dévastateur, ciblant avec tendresse et beaucoup de pudeur, les traumatismes liés à l’enfance, si nombreux, trop nombreux, et infiniment injustes.» – Virginie

08.07.2024

Deux variantes de l’humour tchèque
dans Le Temps

«Cotemporains de Kafka, Jaroslav Hašek et Karel Čapek cultivent tous deux le sens de l’absurde et l’ironie typique de cette Europe centrale que célèbre Kundera. Tous deux meurent jeunes, avant qu’éclate la Seconde Guerre, conscients que leur monde va disparaître. Cet écroulement, ils le vivent et l’affrontent de manière très différente, l’un dans l’humour baroque, l’autre en finesse – par le verbe et le dessin.» – Isabelle Rüf

22.06.2024

Le guide du «RIEN», de Jaroslav Hašek
dans QWERTZ, RTS

«Mordant avec jubilation dans les rigidités des ordres ecclésiastiques, policiers ou politiques, Hašek joue en virtuose des formes littéraires et des logiques absurdes pour faire jaillir le grotesque d’une société bourgeoise confite dans sa vanité. Magistral.» – Nicolas Julliard

21.06.2024

L’enfance retrouvée de Lorenza Mazzetti
dans Le Temps

«Avec leurs amis, Penny et Baby jouent. À Adam et Eve, à Jésus et Satan, à la guerre, au docteur... Leurs dialogues sont dignes des pièces d’Ionesco. Ils s’adonnent gravement à leurs jeux, comme s’ils pouvaient rédimer un monde devenu fou. Ils sont de bonne foi, bien plus sensés que les adultes, ces grands et vieux enfants cruels. L’oncle Wilhem joue, lui aussi. À faire comme si de rien n’était. C’est sa manière, entre autres, de résister, courageuse, folle. Même lorsque la villa est bombardée, la vie de famille doit continuer de s’y dérouler, impassible, avec son décorum bourgeois: "On a entendu une mitrailleuse et peu après, un énorme bruit, comme la fin du monde. Sers le dessert, a dit oncle Wilhelm à Cosimo, et Cosimo a servi le dessert à tout le monde, et les aéroplanes sont partis."» – Julien Burri

15.06.2024

Inachevée, vivante de Pierrine Poget
dans Mare nostrum

«On pense à Virginia Woolf en lisant Inachevée, vivante. On retrouve une même intensité dans l’écriture et l’exploration d’une pensée qui navigue entre présent et passé. Mais le style de Pierrine Poget n’est pas voilé par l’ombre de la maladie comme le fut l’œuvre de V. Woolf. Tout juste évoque-t-elle une forme de mélancolie qui a marqué ses jeunes années, et la torpeur d’une vie familiale qui isole et assèche la créativité. Elle est tendue vers la vie, à la recherche d’une complétude (...) Sans qu’elle ne renie rien de ce qu’elle fut, dans les fulgurances de l’absolu, l’avidité, les joies et les inquiétudes de la passion amoureuse, elle vit. Et elle nous offre le très beau et infiniment poétique livre d’une femme libre.» – Christiane Sistac

08.06.2024

Le ciel tombe, Lorenza Mazzetti
dans Le lorgnon mélancolique

«Le ciel tombe est de ces chefs-d’oeuvres que l’on souhaiterait lus par tout le monde (...) une tragédie (au sens classique du terme) forgée sur le réel, une œuvre d’une finesse extrême, douce, drôle et amère, absolument bouleversante par son atroce dénouement. Une œuvre qui, si elle parle du passé et tente de garder debout des souvenirs tragiques, est une œuvre qui parle malheureusement de nos temps présents. Le ciel tombe rappelle la folie et les horreurs de la guerre – il est surtout un terrible avertissement: l’immonde ogre fasciste à la mâchoire de bronze ne dort que d’un œil!» – Patrick Corneau

08.06.2024

Suite du journal d’un érudit des spectres: Daniel Sangsue, la foire aux esprits
dans Libération

«Un jour, Daniel Sangsue en vient à pratiquer un petit jeu bien dans l’air du temps. Il interroge une IA sur son obsession: "Les fantômes existent-ils?" Il juge la réponse indigente, elle le paraît d’autant plus après deux cent cinquante pages de son journal, mine gourmande sur les fantômes à destination des amateurs et au-delà. Les Fantômes comme les chats choisissent leurs maîtres est la suite du Journal d’un amateur de fantômes (La Baconnière, 2018), compulsation maniaque de tout ce qui touche de près ou de loin aux revenants.» – Frédérique Roussel

07.06.2024

L’homme du néant, de Max Picard
dans La Croix

«L’ouvrage explore les nombreuses facettes du "nazi", qui n’est jamais hypostasié mais toujours ramené à la figure de l’homme ordinaire. Pour Picard, il ne s’agit pas d’extérioriser le mal, mais bien de démasquer Hitler in uns selbst (Hitler en nous-mêmes), titre provocateur de l’ouvrage en allemand. À le lire, on frémira de constater que nombre des ferments du nazisme identifiés par Picard demeurent actifs aujourd’hui. On pourra discuter certaines de ses thèses, elles n’en demeurent pas moins stimulantes. Tout cela rend la lecture de cet ouvrage salutaire. S’il est décapant, il n’est pas désespérant, car le philosophe identifie aussi "les forces de bien" toujours secourables.» – Élodie Maurot

06.06.2024

Le ciel tombe, Lorenza Mazzetti
dans La viduité

«L’injustice de l’enfance, ses punitions et déchirements où se dévoilent la guerre et le drame, les raisons de cet exil de Penny et Baby et la férocité dont le dénouement tragique éclaire chaque épisode, souvent comique et savoureux, de cette enfance sauvage. À hauteur, comme on dit, d’enfant, Le ciel tombe parvient à évoquer avec une terrible précision à la fois son égoïsme et son aveugle souci de l’autre (...) et invente une insidieuse prise de conscience par la mise en accusation de la meurtrière, religieuse, déraison de notre monde, de cette Italie durant la Seconde Guerre mondiale. Dans cette rieuse, ou presque, dissection des traumatismes d’enfance, Lorenza Mazzetti signe un bref roman d’où ressort peu à peu, avec une grande pudeur et simplicité, tout ce qu’on enlève à l’enfance.»

05.06.2024

Un deuxième journal malicieux sur les revenants
dans RTS

«Il y a celles et ceux qui collectionnent les timbres, les figurines de Schtroumpfs, voire les opercules des crèmes à café. Daniel Sangsue aime quant à lui les histoires de fantômes. Depuis de nombreuses années, ce spécialiste de pneumatologie (science des esprits) lit, visionne et récolte toute histoire en lien avec des revenants (...) En dehors des événements marquants de la vie de l’auteur, ce livre est un kaléidoscope de réflexions, de témoignages, de livres, d’articles de journaux, de films et d’émissions en lien avec les fantômes. Daniel Sangsue arrive à évoquer le spiritisme pratiqué par Victor Hugo, le téléphone du vent à Ōtsuchi au Japon en passant par "Memento Mori", le dernier album de Depeche Mode. Un grand écart qui frise l’admiration.» – Sarah Clément

03.06.2024

Focus sur La mer déchaînée d’Achab, de Richard King
dans ESpèces

«Si le grand cachalot est évidemment au centre de ce livre comme il est au centre du roman qui lui consacre plusieurs chapitres, R. J. King attire aussi notre attention sur la multitude d’informations qu’Ismaël, le narrateur, donne sur la faune marine: oiseaux, krill, calmar géant, requins, argonautes, etc. Melville, son alter ego, s’est considérablement documenté sur les savoirs de son temps et s’est embarqué sur plusieurs baleiniers américains dont l’Anchuset entre 1840 et 1842 (...) On obtient ainsi une véritable photographie de l’état des connaissances au milieu du XIXe siècle.» – Cécile Breton

01.06.2024

«L’avenir est gros», de Nicolas Bourguinat
dans Romantisme, n°204

«L’originalité de l’ouvrage de N. Bourguinat réside dans un déplacement de la perspective, loin de se réduire aux grands événements de février 1848 ou de décembre 1851, l’Histoire se trouve ici dans les détails, dans ces "petites touches discrètes" auxquelles l’auteur porte son attention pour mieux restituer la transparence qu’elles auraient eue pour les lecteurs de 1869 (un fait qu’il note à plusieurs reprises). Frédéric Moreau, par sa manière de se tenir dans les lieux et dans le temps, n’échapperait donc pas à l’Histoire.» – Véronique Samson

01.06.2024

Rêves, fantômes, cadavres exquis: le surréalisme, mode d’emploi
dans QWERTZ, RTS

Daniel Sangsue est l’invité d’Ellen Ichters et Nicolas Julliard dans l’émission QWERTZ de la RTS, depuis le MUDAC de Lausanne:

 

26.05.2024

Écrire ou l’art du réveil à soi
dans L'Humanité

«Voilà une femme en suspens, en lutte pour accéder à la part vivante d’elle-même (...) Un texte puissant, où l’héroïne s’autorise enfin à accoucher d’elle-même.» – Muriel Steinmetz

24.05.2024

Isabelle Cornaz
dans Drôle d’époque, RTS

Isabelle Cornaz dans Drôle d'époque sur RTS La Première:

23.05.2024

Tableaux hollandais, de Karel Čapek
dans La viduité

«Ironiques impressions voyageuses, notations sur le vif entre récit de voyage et réflexion sur ce qui fait une nation: son paysage ou ses maisons, ses habitants ou ce que l’on peut deviner de leurs coutumes? Avec une vraie légèreté, un intéressant sens du rythme puisque ces Tableaux hollandais était d’abord destiné à être publié dans un journal, Karel Čapek fait de ses impressions des œuvres picturales, une réflexion sur ce qu’il prend pour l’identité, éternelle, de la Hollande, les reflets et fragments, dessins et portraits, qu’il en surprend d’un trait très sûr.»

22.05.2024

Hantologie du vide-grenier
dans Le Matricule des Anges, mai 2024

«Le second tome du journal de Daniel Sangsue confirme un auteur aussi facétieux qu’érudit et pensif (...) Le livre excentrique, à l’humour très british (et parfois exquisément féroce), d’un gentleman helvète, aveyronnais de coeur. À lire et à relire d’un bout à l’autre comme dans le désordre.» – Jérôme Delclos

20.05.2024

L’étrangère, de Sergueï Dovlatov
dans Bon pour la tête

«Amour, tristesse et espérance, voilà un cocktail plus enivrant que la vodka.» – Patrick Morier-Genoud

17.05.2024

Max Picard face à la désagrégation du monde
dans Le Temps

«L’écrivain suisse de langue allemande, décédé au Tessin en 1965, a déployé une pensée parmi les plus originales du XXe siècle. L’Homme du néant explore les sources du surgissement du nazisme et du fascisme en Europe (...) L’auteur est un des premiers à voir que le monde industriel moderne, avec son diktat de la vitesse à tout prix, s’oppose au besoin spirituel de l’homme. "Le monde de la radio n’est pas seulement discontinu, il engendre la discontinuité." Et l’homme coupé du lien avec lui-même devient une proie aisée pour la démence collective qui nie le passé, l’Histoire, tout ce qui fait la continuité porteuse de sens: "Hitler, écrit Picard, n’eut pas besoin de conquérir le pouvoir; par la structure même de la discontinuité, tout se trouvait à l’avance conquis (...) Le livre de Picard n’est pas un énième catalogue des monstruosités du nazisme; c’est une tentative osée d’identifier les causes profondes d’une telle chute dans l’histoire de l’Europe. Maurice Samuel, dans son livre La Grande Haine, indiquait un possible remède à une rechute dans le Mal absolu: "Il faut que la démocratie, écrivait-il, cesse d’être le pis-aller de l’économie." (...) Picard souligne combien le monde réel doit sa cohérence au langage qui doit exprimer la vérité, en opposition avec les vociférations du monde irréel des mots d’ordre, fussent-ils publicitaires. Il voit les dangers du monde de la bourse où l’on peut tout gagner ou tout perdre en un instant sans qu’il y ait la dimension du tragique: "Ni grâce, ni bonheur, l’instant ne donne que gain ou perte; que chance ou malchance." Cette phrase d’une lucidité lapidaire vaut pour toutes les époques: "La dictature n’est que l’extension au domaine politique de l’incohérence individuelle."» – Samuel Brussell

04.05.2024

Ghostbuster au quotidien
dans Vigousse

«Morbide? Oui un peu quand même, mais curieusement, en entrant dans ce journal, on se prend à partager cette passion pour le trépas et ses suites, non pas comme une obsession malsaine, mais plutôt comme un angle d’analyse particulièrement fécond.» – Sebastian Dieguez

03.05.2024

«Le fantôme est une constante de l’imaginaire collectif»
dans Le Quotidien jurassien

«Le lecteur appréciera la langue, qui n’est absolument pas de bois, sur des objets culturels tout à fait diversifiés. Et la légère saveur cocasse de certaines anecdotes, écrites avec une plume un peu british: élégante et doucement piquante.» – Julie Seuret

02.05.2024

Pourquoi il faut lire des histoires de fantômes
dans Le Temps

«Après Journal d’un amateur de fantômes qui couvrait les années 2011 à 2018, voici la chronique de sa monomanie de 2018 à 2023. Et c’est jubilatoire. Sangsue a le fantôme joyeux certes. Il distille cette gourmandise de la trouvaille qui enchante et étourdit dans son effervescence même (...) Les fantômes sont les compagons les plus sûrs pour s’émerveiller de la vie et déclarer, jour après jour, sa flamme à la littérature.» – Lisbeth Koutchoumoff Arman

27.04.2024

La marque de Dovlatov
dans En attendant Nadeau

«On peut lire dans l’écriture de Dovlatov l’histoire de la littérature russe. Il a par exemple quelque chose de Vladimir Odoïevski (1804-1869) ou bien sûr de Gogol. Plus près de nous, la vivacité de Dovlatov rappelle la vivacité et l’inventivité d’auteurs de la NEP: Zochtchenko, Boulgakov et surtout Ilf et Petrov dont Dovlatov partage certainement l’entrain et le bonheur d’écrire. Comme eux, il s’est voulu résolument du côté de la vie, de ses inattendus, et nullement de celui des idéologies formées, conductrices et formatrices.» – Christian Mouze

23.04.2024

Max Picard, le médecin-philosophe
dans Le lorgnon mélancolique

«Benedetto Croce dans sa recension du livre, laissait entendre qu’il faudrait tôt ou tard se mesurer avec les thèses de Picard. Comme y insiste Jean-Luc Egger dans la postface, son constat est d’une terrible lucidité, que ce soit par rapport à la description des éléments qui caractérisent toute dictature, mais aussi en ce qui concerne le diagnostic de certains aspects inquiétants de nos sociétés post-industrielles.» – Patrick Corneau

20.04.2024

Naître à soi-même
dans En attendant Nadeau

«Sa langue poétique s’incarne dans ce récit et nous entraîne aux confins d’une intimité bafouée, en suivant le point de vue d’une femme puissante qui ne craint pas de plonger en elle et d’observer chaque mouvement intérieur. Exploration infinie de ce qui s’y est déroulé, autrefois, presque à son insu, le livre raconte la manière dont progressivement elle accède de nouveau à la vie. Elle témoigne d’une exigence admirable, tant dans sa persévérance à examiner chaque faille et à chercher des explications que dans la langue qu’elle choisit pour évoquer ce voyage.» – Gabrielle Napoli

09.04.2024

Interview de Daniel Sangsue par Laurence de Coulon
dans La Côte

«les fantômes tels que je les conçois ne sont pas inquiétants. Pour moi, ce sont des âmes en peine qui sollicitent l’aide des vivants.»

02.04.2024

Retour en enfance
dans Vigousse

«Le but n’est pas de se raconter. Il n’est pas habité par l’illusion que sa vie est plus intéressante que les autres. Au contraire, il cherche à toucher à l’universalité en consignant ces bribes perceptives issues du fin fond de sa conscience. Et ça fonctionne. Le lecteur se trouve replongé dans sa propre enfance en redécouvrant les processus mentaux primitifs qui l’animaient.» – Stéphane Babey

28.03.2024

Les fantômes comme les chats choisissent leurs maîtres
dans Le Matin Dimanche

«Ne comptez pas sur Daniel Sangsue pour dire du mal des fantômes. Ils ont beau traîner leurs chaînes, faire claquer les portes ou gémir dans le noir, ce professeur émérite de l’Universtié de Neuchâtel leur manifeste une sympathie qui ne se dément jamais. (...) L’auteur traque les revenants dans les livres, les films, les châteaux, les cimetières ou les contingences de la vie ordinaire. La forme du journal lui va bien; elle ajoute à son sujet les fantômes des jours enfuis.» – Michel Audétat

17.03.2024

Inachevée, vivante
dans L'or des livres

«l’auteure, grâce à une langue poétique délicate, précise et suggestive, réussit à y traduire avec force et légèreté la complexité des instants vécus, œuvrant toujours à une réconciliation avec soi et avec le monde en retrouvant la joie du vivant. La question qui est "au fondement de ces pages" est en effet "celle de la joie et du pouvoir qui l'éteint", celle aussi des retrouvailles avec soi-même.» – Emmanuelle Caminade

13.03.2024

Inachevée, vivante
dans Le Matricule des Anges

«C’est une lente et lumineuse éclosion que cette confession, une émancipation du souvenir de la violence subie, le refus d’une vulnérabilité qui entrave.» – Anthony Dufraisse

08.03.2024

Pierrine Poget, la poétesse lumineuse
dans Le Matin Dimanche

«Un livre précieux.» –Isabelle Falconnier

03.03.2024

L’homme du néant
dans Payot Aimer Lire

«Paru une première fois en 1945, cet essai réédité de Max Picard souligne la pensée nazie en se questionnant sur les raisons de son "succès". L’auteur offre une réflexion sur ce qui a poussé l’homme moderne à adhérer à un tel mouvement.» – Cristina Buemi, Payot Sion

01.03.2024

Pierrine Poget, peindre avec les mots
dans Le Courrier

«le récit puissant, poétique et visuel d’une traversée existentielle et réflexive.» – Jacques Poget

29.02.2024

Inachevée, vivante
dans La viduité

«Tout de fugacité, de notations qui saisissent les échos de l’instant, ce livre qui tient de l’essai et du carnet, du témoignage et de la réflexion sur la féminité, ce très joli livre de Pierrine Poget exerce une vraie séduction par sa spéculative traversée des illuminations.»

27.02.2024

Exploration des contrées enfantines
dans L’année du livre

«Alain Freudiger va au-delà de l’exploration de l’intimité: il transcende l’écriture de soi en capturant l’enfance dans ce qu’elle a d’universel. (...) L’auteur aborde cette plongée dans les souvenirs avec précision et réalisme, mettant en lumière les sens, leur développement et leur impact durant l’enfance. Le narrateur se rappelle la découverte du fruit de la passion, des endives au jambon, de l’Aromat, du sureau... Le ton joyeux de ce roman, ses touches d’humour feront sourire ses lecteurs. Ils apprécieront le doux mélange entre la maturité de la voix du narrateur et l’innocence, la légèreté du protagoniste. Alain Freudiger est un adulte qui n’a pas oublié qu’il était enfant.» – Laurane Crettenand

26.02.2024

Portrait d’une femme intranquille
dans Le Temps

«Sans faux-semblants, avec une langue d’une grande beauté, la Genevoise Pierrine Poget retrace la vie d’une femme, entre bouleversements et épiphanies.» – Julien Burri

24.02.2024

Le tendre effondrement
dans La Liberté

«Inachevée, vivante est une constellation sensible, un recueil comme une tentative de relier les fragments d’une subjectivité en recomposition. Et c’est aussi la confirmation que Pierrine Poget est l’une des poétesses majeures de sa génération (...) C’est une langue qui, tendrement, somptueusement souvent, révèle autant qu’elle dissimule. Oui, s’écrivant, Pierrine Poget s’élucide, mais toujours fait du poème sa pudeur.» – Thierry Raboud

17.02.2024

Sur les terres de l’enfance
dans La Gruyère

«Dans Arpenté, l’écrivain vaudois Alain Freudiger retrouve les émerveillements  de son enfance à la campagne. Avec une acuité rare, il se souvient des sensations de ces années où "tout apparaît neuf et étonnant" (...) il est question d’images, d’odeurs, de goûts, de couleurs...» – Éric Bulliard

08.02.2024

Inachevée, vivante
dans L’élégance des livres

«Fascinant, ardent, un livre salutaire.» – Evlyne Leraut

07.02.2024

Inachevée, vivante
dans QWERTZ, RTS

«Une quête poétique en forme de vaste introspection. Magnifique.» – Nicolas Julliard

02.02.2024

L’enfance d’un seul et celle de tout le monde
dans L’Humanité

«Autobiographie d’un seul, Arpenté prend une dimension sociologique et collective quand le narrateur décrit les rideaux à lamelles de plastique, les aventures de Yok-Yok, l’enfant coiffé comme un champignon, ou les comptines grivoises braillées à la récréation.» – Sophie Joubert

01.02.2024

Baudelaire et le nuage
dans Revue d’histoire littéraire de la France

«Le fil adopté par Henri Scepi, s’il suit de près les apparitions du nuage dans l’œuvre, les organise en un parcours qui explore les réflexions esthétiques du poète ainsi que les structures profondes de l’homme baudelairien, homo duplex pris entre spleen et idéal, entre vie réelle et vie rêvée. On pourrait donc définir cet ouvrage comme un essai d’esthétique et d’anthropologie baudelerienne» –Pierre Loubier

01.02.2024

Arpenté
dans Le Monde des Livres

«Il y a là une impressionnante, bien que discrète, manière de démonter les souvenirs qui fait de ce texte un équivalent de la photo de Jacques Tati posant avec son vélo démembré devant lui: une réalitée considérée comme une dans sa dislocation.» – Pierre-Edouard Peillon

26.01.2024

Une évocation en clair-obscur de la Russie aujourd'hui
dans Journal de Cossonay

«À la manière d’un carnet de voyage, fait de choses vues, d’évocations poétiques, de notes, de souvenirs, de fragments griffonés sur un bout de papier, la journaliste Isabelle Cornaz nous offre un portrait intimiste d’une ville immense et de ses habitants, Moscou.» – Marie Nora, La Chaux

26.01.2024

Arpenté
dans QWERT – RTS

 
«Cela ne m’intéressait pas de faire un livre de souvenirs, encore moins un livre nostalgique. Ce qui était important pour moi, c’était de retrouver l’émerveillement.» – Alain Freudiger au micro d’Ellen Ichters sur RTS La Première

19.01.2024

Arpenté
dans Télérama

«Au-dessus des choses se déploient les premiers sentiments. Un rien suffit, comme ces "millions de grains de poussière" qui flottent dans la lumière du salon, lui donnant le vertige de l’infini. La scène a quelque chose de proustien, mais la simplicité délicate d’Arpenté fait plutôt penser à ces toiles d’art naïf où tout est neuf, beau, évident.» – Youness Bousenna

17.01.2024

Arpenté ou l’extase du pays natal
dans En attendant Nadeau

«Alain Freudiger arpente et raconte les territoires minuscules de son enfance. Avec une grande économie de moyens, il explore une géographie fondatrice, les expériences qui y prennent corps et confie l’illumination de la découverte de soi-même, de ses origines, de ses limites. Il se dégage de cet Arpenté, récit précis et touchant, une sorte d’extase et de jouissance à être, tout simplement.» – Hugo Pradelle

16.01.2024

Arpenté
dans Le Grand Soir, RTS

Alain Freudger était l’invité d’Éric Grosjean dans Le Grand Soir, RTS.

11.01.2024

La nuit au pas
dans L'Obs

«Elle raconte, comme si elle décrivait un territoir intime, les datchas où elle passait les étés, les cours intérieurs qui constituent  une ville secrète à l’intérieur de la ville, les Russes qui partent pour échapper à la conscription. "Moscou est une somme de fantasmes, de muscles et de murmures." Et le récit d’Isabelle Cornaz en est la poétique d’évocation» – Didier Jacob

11.01.2024

Arpenter son enfance et sa terre
dans Le Temps

«Retrouver, le temps d’un livre, son corps et sa peau d’enfant, c’est le propos émouvant d’Arpenté, dans lequel Alain Freudiger revient sur sa découverte du monde par le sol, dès ses premiers souvenirs, à l’âge de 4 ans. C’est toute une campagne vaudoise qui se dessine dans ce récit situé au début des années 1980 [...] De livre en livre, Alain Freudiger continue d’explorer nos petites mythologies intimes.» –Julien Burri

06.01.2024

Terrains d’enfance
dans La Liberté

«Alain Freudiger enchaîne les gros plans et les travellings de l’enfant, ses jeux, ses découvertes, ses actions importantes ou anodines, ses apprentissages: le goût du sang quand on se blesse, les "vilains mots", les sévices infligés par les grands, le vieux Léon qui meurt, la naissance d’une petite sœur, l’émotion amoureuse. Ces moments essentiels et ordinaires, cristallisés par une écriture minutieuse, poétique ou familière, coïncident avec l’arrivée des écrans, les chansons des Forbans, le clip Thriller de Michael Jackson, le film La guerre des étoiles.» – Geneviève Bridel

06.01.2024

Arpenté d’Alain Freudiger
dans L'élégance des livres

«Ce livre est vivant, éperdument intime, éblouissant de confiance. Au cœur des bruissements des années passées, comme du papier cadeau que l’on déchire vite, pour voir ce qui se cache à l’intérieur.» – Evlyne Leraut

23.12.2023

Charles Méla, paladin de la lettre
dans Le Temps

«Charles Méla s’attache au texte, à son secret, l’inscrit dans son époque, avant de le faire sortir de ses gonds pour qu’il résonne de manière inédite. On est surpris et toujours excité par cette herméneutique sophistiquée, mais gaie.» – Alexandre Demidoff

09.12.2023

André Ourednik à la Fureur de Lire
dans Le Courrier

«Son idée centrale? Cent mille ans avant ChatGPT, le langage est la première intelligence artificielle de l’humanité: une création collective qui devient autonome – elle se développe, s’autogénère – et qui a permis aux humains d’organiser le chaos et de se rassurer en mettant la ­nature à distance. André Ourednik retrace l’évolution de la science et de la pensée à la lumière de cette intuition, montrant comment, des tablettes d’argile d’Ur au premier code informatique, tout est question de langage et d’autonomisation croissante des processus, jusqu’aux algorithmes générateurs actuels. Pour accompagner ses mots, son complice Daniel Maszkowicz, ingénieur, chercheur en électronique de puissance et artiste multidisciplinaire, a imaginé un paysage sonore immersif et spatialisé.» – Anne Pitteloud

23.11.2023

Traduire, les secrets d’un artisanat
dans Le Temps

«Elle compare son travail à celui du cordonnier qui se livre, jour après jour, à un savant artisanat. Rosie Pinhas-Delpuech fait passer, depuis 1988, des textes de l’hébreu au français. Elle ne s’attache pas seulement au sens des mots, comme le ferait un traducteur automatique, mais à leur rythme. "Le monde est matière, les mots et les choses sont de la matière", rappelle-t-elle. Il faut, à travers eux, "faire couler de l’affect"». – Julien Burri

18.11.2023

L’entretien littéraire de Mathias Enard
dans La salle des Machines, France Culture

Découvrez l'interview d’Isabelle Cornaz dans La salle des machines sur France Culture.

«La nuit au pas est composé de fragments qui dessinent un portrait singulier de la ville de Moscou. Isabelle Cornaz rapporte ces moments de vie vécus en Russie: “j’avais cette envie d’encapsuler la ville, de la décrire et de la saisir. Et j’étais souvent face à une saturation d’images, qui correspondait aussi au côté foisonnant de cette ville”. Elle retrace ses routines du quotidien et l’intimité de cette ville – ses cours intérieures, ses datchas. Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la romancière interroge: est-ce qu'il existe un refuge pour ces souvenirs? Elle prolonge cette interrogation et ajoute: “comment le territoire nous traverse et nous façonne?” La guerre traverse ce récit de La nuit au pas. On y découvre les résonances entre ces fragments poétiques.»

 

18.11.2023

Dans le ventre de la baleine
dans Le Temps

«Dans cet essai qui se lit comme un roman, [Richard King] revient sur la façon dont on voyait l’océan au temps de Melville, la comparant avec nos connaissances actuelles. Mouettes, corbeaux des mers et albatros, jets de baleines, calmars géants, n’auront (presque) plus de secrets pour vous. Que mangeait-on à bord des baleiniers au XIXe siècle, durant les années que durait leur périple? Comment les cachalots, hautement intelligents, communiquent-ils sous l’eau, dans l’obscurité? Richard J. King voit en Ismaël, le héros melvillien, un écologiste avant l’heure, lui qui est touché par les souffrances du cachalot, s’émerveille pour l’animal, et finit par le considérer comme un frère.» – Julien Burri

11.11.2023

La nuit au pas, Isabelle Cornaz
dans Magazine LivreSuisse

«Par touches impressionnistes, elle convoque pêle-mêle images et anecdotes, faits divers et citations, tel un carnet de notes, dressant un portrait sensible de la mue permanente de cette ville. On se laisse emmener, on marche dans la rue, on pénètre dans un immeuble, le texte nous imprègne de sa poésie et "peut-être le mieux serait de ne garder de Moscou aucune photo".» – Guy Chevalley

08.11.2023

Les Hommes, l’océan et Moby-Dick
dans Magazine LivreSuisse

 «Richard King est écrivain, journaliste, enseignant et marin: depuis plus de vingt ans, il sillone les océans dans un but à la fois scientifique et pédagogique. ll s’empare ici du roman de Melville pour en tirer, en un va-et-vient constant entre la littérature et la nature, un ambitieux et passionnant essai de sciences naturelles. Objectif: raconter en quoi Moby-Dick est non seulement "le meilleur livre jamais écrit sur la nature, sur la vie en mer, sur la vie marine", mais aussi un témoignage unique. En quasi-lanceur d’alerte, aux yeux de Richard King, Melville avait "compris ou pressenti que la mer régit notre climat, notre biodiversité, notre économie, notre politique internationale et notre imaginaire".» – Isabelle Falconnier

08.11.2023

Fragments moscovites
dans L'écho Magazine

«S’il existe une philosophie incertaine du souvenir, Isabelle Cornaz en a rédigé le bréviaire poétique.» – Thibaut Kaeser

02.11.2023

L’avenir est gros!
dans Francofonia, automne 2023

«Dans les pages sur L’Éducation sentimentale dont il est question ici, on dirait que l’auteur a voulu régler ses comptes avec un anti-héros qu’il a longtemps aimé malgré ses faiblesses et peut-être à cause de celles-ci. Frédéric Moreau, on ne le sait que trop, est un jeune homme hésitant, qui rate sa vie et qui passe à côté de l’Histoire sans en avoir jamais une pleine conscience. Immobile là où tout bouge et fourmille de détails, sa nature rêveuse, presque somnambulique, le dispose plus que tout autre personnage de roman à un rôle passif, alors que l’écriture flaubertienne sème sans cesse autour de lui des indices qui attendent d’être reconnus, sinon par Frédéric, du moins par des lecteurs chevronnés. C’est justement à cette quête que Bourguinat se lance avec brio et pénétration, choisissant comme terrain d’élection le réseau des espaces romanesques qui se succèdent dans le roman tout au long des pages tantôt, au contraire, par touches rapides.» – Franca Zanelli Quarantini

 

01.11.2023

Rosie Pinhas-Delpuech, traduire comme on écrit
dans Le blog de Mireille Descombes

«Les chapitres les plus intéressants de La faille du Bosphore concernent directement la traduction. Un monde que l’on connaît peu, ou mal, et dans les coulisses duquel Rosie Pinhas-Delpuech nous convie avec sa générosité coutumière. "Dans ma manière de traduire, il y a de la pensée, de la réflexion qui n’est pas discursive, explique-t-elle, c’est-à-dire qui n’est pas produite en aplomb, mais qui se déploie pendant que je fabrique le texte." Oui, "fabrique", car pour Rosie Pinhas-Delpuech traduire est "quelque chose d’agissant", une place privilégiée qui permet de mieux comprendre comment "c’est fait", comment le sens s’agence à l’intérieur et entre les mots, comme dans une partition musicale.» – Mireille Descombes

26.10.2023

Isabelle Cornaz sur France Inter
dans La librairie francophone

Isabelle Cornaz était l’invitée d’Emmanuel Khérad ce samedi, pour parler de La nuit au pas dans l’émission La librairie francophone.

07.10.2023

Interview d’Isabelle Cornaz
dans Fémina

«un livre d’une grande beauté poétique [... qui] baigne d’une teinte qui contient dans le même temps le soleil, le brouillard, la nuit» – Géraldine Savary

25.09.2023

La nuit au pas, Isabelle Cornaz
dans Arcinfo

«Isabelle Cornaz décrit Moscou et la Russie par fragments de ce qu’elle en a aimé, et la violence qui les traverse. Un récit imagé qui questionne le rapport à l’espace et à l’histoire.» – Laurence de Coulon

23.09.2023

Sanglots moscovites
dans Le Matricule des Anges

«Rassemblant souvenirs, petites scènes d’ambiance, croquis du quotidien et remarques sur l’urbanisme ou l’actualité, son voyage en terre étrange nous rappelle tout à la fois ce qui fait le charme de la Russie et ce qui nous retient d’y gambader inconsidérément.» – Éric Dussert

15.09.2023

Mosaïque moscovite
dans Le Courrier

«"J’ai pensé à Moscou comme à un détail, une fleur." C’est en glaneuse, avec parcimonie et sans aplomb qu’Isabelle Cornaz fait bouquet dans La Nuit au pas. Recueil de fragments, de motifs et de notes de carnet retravaillées qui composent la mémoire vacillante d’une ville immense où elle aimait flâner.» – Maxime Maillard

08.09.2023

La nuit au pas, Isabelle Cornaz
dans La viduité

«L’intime et l’universel se dévoile et se révèle par barrières. On apprend alors la passion moscovite pour les barrières, "le sol est zébré, d’ombres et de soleil." Des barrières entre les tombes. Des barrières qui ne cessent de s’effriter, un territoire que l’on découvre par instantanés. "Les cabanons à poubelles sont entourés d’un grillage fermé à clé, mais troué." La nuit au pas accumule ainsi des anecdotes, en apparences dérisoires, souvent touchantes par leurs ellipses: "Aborder ce territoire chaotique, sans lien entre les choses."»

08.09.2023

Quatre supplices pour un exutoire
dans Bon pour la tête

«Né à Prague en 1978, dix ans après que les Russes ont brutalement mis fin aux aspirations démocratiques des Tchécoslovaques, l’invasion de l’Ukraine a fait monter en l’auteur une sourde colère. Les supplices de Volodia sont décrits avec un talent littéraire indéniable, avec une certaine poésie parfois, précisément, effroyablement, humoristiquement. André Ourednik en profite pour moquer d’autres chefs d’État, notamment Joe Biden, car il n’est pas manichéen. À celles et ceux qui trouveraient ce livre de mauvais goût, il propose cette citation d’Emil Cioran: "Si, par le caprice d’une puissance maléfique, nous perdions l’usage de la parole, plus personne ne serait en sécurité. Le besoin de meurtre, inscrit dans notre sang, nous avons réussi à le faire passer dans nos pensées; cette acrobatie seule explique la possibilité, et la permanence, de la société."» –Patrick Morier-Genoud

08.09.2023

Les nouveaux visages de la rentrée
dans Le Figaro

Isabelle Cornaz est un des nouveaux visages de la rentrée littéraire du Figaro littéraire:
«C'est avec une délicatesse proche de la grâce qu’Isabelle Cornaz revient sur ses années passées à Moscou. Cette finesse du regard illumine les pages de La Nuit au pas, à travers une suite de sensations, d’impressions, restituées par de brefs tableaux et saynètes.» – Thierry Clermont

07.09.2023

La nuit au pas
dans Le lorgnon mélancolique

«Parmi mes lectures de l’été, La nuit au pas d’Isabelle Cornaz est l’une des plus fortes. Voilà un livre selon mon cœur: de petites touches, retouches de façon kaléidoscopique, c’est-à-dire approchées et cumulatives pour dresser le portrait mi-réel mi-fantasmé d’une ville d’autant plus aimée qu’elle est insaisissable – et au-delà, l’âme d’une société que l’on peine à comprendre.» – Patrick Corneau

02.09.2023

Rimbaud l’Italien
dans Livre’arbitres

«De ces infimes traces, ce léger déplacement d’air, Edgardo Franzosini fait son miel, menant une enquête passionnante parmi les fantômes [...] Le mystère s’épaissit à la lecture de ce petit livre jaune, au charme indéfinissable.» – Frédéric Chef

01.09.2023

La nuit au pas
dans Archiscopie, n°34

«Son premier roman raconte ses découvertes, ses souvenirs et sa perception des espaces moscovites avec ses bania, ses barrières, ses forêts de tuyaux et de fils électriques, ses territoires sacrés et interdits, notamment ceux autour du pouvoir présidentiel.»

01.09.2023

La nuit au pas
dans L’Or des livres

«Ce texte profondément poétique plein de fraîcheur, de tendresse et de tristesse, nous plonge dans un temps suspendu, nous donnant l’impression de marcher comme un somnambule sur le fil du réel.» – Emmanuelle Caminade

31.08.2023

Réflexion poétique sur fond de violence
dans QWERTZ

Isabelle Cornaz est l'invitée de Sarah Clément sur QWERTZ pour la parution de son premier livre La nuit au pas.

 

31.08.2023

La nuit au pas, Isabelle Cornaz
dans La Gruyère

«Ce premier livre très réussi invite à une flânerie dans un monde qui s’éloigne.» – Éric Buillard

31.08.2023

La nuit au pas
dans 24 Heures

«Comment parler de Moscou aujourd'hui? Cette ville, la journaliste romande Isabelle Cornaz y a vécu, notamment en qualité de correspondante pour la RTS. Ses souvenirs d'une capitale à laquelle elle n'a plus accès, et qui déjà  s'effacent, se mêlent aux réalités de la guerre dans un premier livre pourtant très différent d'un reportage journalistique. La forme fragmentaire suggère plutôt le rêve éveillé. Dans une langue poétique parfois proche du haïku, elle compose, par touches, une image de la mégapole, de ses habitants et des soubresauts qui la traversent. (...) En filigrane se dessine une intéressante réflexion sur la gestion d'un territoire aussi gigantesque, et sur cette obstination à vouloir encore "prendre des terres pour avoir l'air fort". Dans la capitale, les aménagements urbains reflètent aussi les intentions du pouvoir: "Avec les ans, Moscou est devenue sucrée", du sucre pour endormir la rebellion.» – Caroline Rieder

26.08.2023

Une écrivaine face aux mirages russe
dans Le Temps

«La Nuit au pas est un livre comme chuchoté. Composé de fragments, de notes, d’éclats de souvenirs, de choses vues et entendues; autant d’instants fugaces qui, mis bout à bout, proposent le portrait kaléidoscopique d’un lieu, d’une ville, hautement inflammable: Moscou. Plus largement, avec un art du collage, des frictions d’atmosphères et des évocations, ce premier livre pose des questions intimes (comment un lieu s’immisce au plus profond de soi, qu’est-ce qui fait la réalité d’un territoire? Ce qu’en dit l’histoire officielle? Ou ce qui ne se raconte pas, l’ordinaire, l’insignifiant?) et politiques (comment la guerre modifie les êtres, les lieux? Comment la "Nuit" du titre se répand dans les rues, dans les têtes?)» – Lisbeth Koutchoumoff

23.08.2023

Fillettes aliénées
dans L’Obs (abonnés)

«Dans ce livre à la limite de l’exercice de style, un narrateur omniscient, à l'œil perçant et au ton analytique teinté de perplexité, partage ses observations scientifiques. Sa cruelle étude révèle à la fois les tensions qui traversent cette famille dont on ne connaît ni le nom ni l’adresse, et le système patriarcal dans lequel sont piégés ses membres féminins. Cette nouvelle traduction met en lumière cette brillante, et tranchante, radiographie de la famille. Aliénée, trop aliénée.» – Amandine Schmitt

12.08.2023

La Nuit au pas en avant-critique
dans Livres Hebdo

«La géopoétique est parfois plus éloquente que la géopolitique.» 

Laurent Lemire

03.08.2023

Éditer Dovlatov
dans En attendant Nadeau

«Sergueï Dovlatov est une figure atypique et talentueuse de la littérature russe souvent perçue confusément par les lecteurs francophones. Ses livres sont tous brefs et marqués par un style immédiatement reconnaissable, laconique et alerte. Dovlatov se réclame de la concision d’un Hemingway. Son écriture séduit par sa désinvolture, son goût de l’anecdote, du détour, du trait d’esprit, et même de la blague (...) L’écrivain a conscience d’occuper dans la littérature russe une place à part. Il l’affirme dans le bel entretien de 1988 avec John Glad donné à lire en annexe du Compromis: alors qu’en Russie «la littérature s’est chargée de l’interprétation intellectuelle du monde», lui se contente de raconter des histoires, et se veut modestement un «nouvelliste, un storyteller». Il aura su toutefois se forger un style, ce qui n’est pas rien, et expérimenter avec la forme du livre (…) L’auteur qui a su si bien mettre à nu les rouages du système social soviétique meurt, avec un certain sens de l’Histoire, en 1990. Il ne sera pas là pour assister à l’incroyable engouement que suscitera son œuvre dans la Russie post-soviétique, où il reste l’un des auteurs les plus populaires du vingtième siècle.» – David Novarina

02.08.2023

Volodia, d’André Ourednik
dans Viceversa Littérature

«Quelle instance autorise-t-elle les scientifiques à réaliser ces expériences? Est-ce rendre justice que d’infliger d’immenses souffrances à un dictateur criminel? Qui l’a condamné à être exécuté publiquement, selon un scénario spectaculaire élaboré scientifiquement puis sélectionné par votation populaire? L’intérêt du texte d’André Ourednik est d’inscrire ces questions dans le cadre de l’imaginaire. Le texte ne réalise ni les tortures ni les mises à mort de Volodia: il les fantasme et il les représente. Est-ce que cela nous soulage de nos sentiments d’horreur, d’impuissance et de désespoir face aux guerres et aux régimes sanguinaires? Peut-être que la visée du récit est moins cathartique que philosophique.» – Claudine Gaetzi

31.07.2023

Volodia, d’André Ourednik
dans Le Matricule des Anges, n°245

Saignant ou à point?

«Neruda, dans Résistance sur la terre, y vouait le général Franco. Dante – allez hop! – y faisait descendre la totalité de ses ennemis politiques. Aujourd’hui, c’est à Vladimir Poutine d’aller faire un tour en enfer et c’est au tchéco-suisse André Ourednik qu’il revient de l’y expédier à la bonne franquette.»  – Yann Fastier

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17.07.2023

Rimbaud et la veuve, d’Edgardo Franzosini
dans La viduité

«Délicieux, ironique et érudit, voyage sur les traces d’un énigmatique séjour de Rimbaud à Milan. Avec sa verve habituelle, ici son sens du détail, sa très grande capacité à donner sa juste place, pleine d’incertitude et d’intérêt, à un témoignage, Edgardo Franzosini trace son chemin dans le mythe Rimbaud, dans le peu que l’on sait d’une vie, dans les traces qui en dessinent les contours contemporains. Rimbaud et la veuve parvient subtilement à retracer le mystère, l’errance magnifique, d’un homme dans toute sa fugitive grandeur.»

28.06.2023

Rimbaud et la veuve, d’Edgardo Franzosini
dans Libération

«L’écrivain italien Edgardo Franzosini, après s’être penché sur l’acteur hongrois Bela Lugosi, immortel Dracula des années 1930, écrit tout un livre sur ce séjour milanais. Il restitue bien l’évanescence de la vie de Rimbaud à partir de cette période. Et pourtant le fantôme prend parfois corps grâce à la recherche érudite de l’auteur.» – Frédérique Fanchette

26.06.2023

Des Jeunes, de Federigo Tozzi
dans Le Temps

«Peut-être l’originalité extrême de Federigo Tozzi est-elle de toujours surprendre le lecteur par un tour inattendu de la phrase qui révèle une vérité nouvelle, et de l’élever par la beauté des sentiments qui fait le style de l’auteur et nous rappelle à une grandeur toujours possible.» – Samuel Brussell

24.06.2023

Volodia, d’André Ourednik
dans Vigousse

«Avec ce court récit d’anticipation, le Vaudois André Ourednik fait clairement référence à Vladimir Poutine et à tout le décorum gangstéro-masculiniste qui l’entoure. Il y a donc assurément un aspect jouissif à voir la bête mourir fictivement à quatre reprises dans des circonstances qui ridiculisent tout ce qu’elle représente, à commencer par le symbole patriarcal du chef absolu. Ce conte philosophique plein d’humour est une réussite.» – Stéphane Babey

23.06.2023

Des nouvelles d’Arthur Rimbaud
dans Le Courrier

«Avec Rimbaud et la veuve, Edgardo Franzosini se livre à un savoureux exercice d’érudition sur les traces milanaises du poète aux semelles de vent (...)  Et c’est avec un plaisir non dissimulé et une malice encyclopédique qu’il nous promène dans ce songe rimbaldien tout en prenant soin de rétablir la vérité, lorsqu’elle se laisse saisir.» – Maxime Maillard

23.06.2023

Des Jeunes, de Federigo Tozzi
dans Libération

«Une langue d'une beauté singulière, à la fois ancrée dans un terroir, celui de Sienne, et attachée aux mouvements, revirements, complications psychologiques des femmes et des hommes qui peuplent ses textes.» – Une merveilleuse double-page de Frédérique Fanchette sur Tozzi et une interview du traducteur Philippe Di Meo.

17.06.2023

Dissident, indocile et drôle – sur l’œuvre de Sergueï Dovlatov
dans AOC

«Dovlatov ne parle pas que de lui. C’est aussi un psychologue qui observe la façon dont chacun louvoie, s’accommode de la loi, se soumet, plie, ou au contraire, tient et persiste. Que ce soit dans le monde des écrivains, des détenus ou des émigrés, il y a les lâches, les traîtres, les froussards, les courageux, les cyniques, les désespérés, les malins, les médiocres… Où qu’il soit, toute une typologie de la grandeur et de la servitude se déploie sous son œil de moraliste. Dovlatov est terriblement lucide, excellent interprète de la moindre concession, de la moindre courbette, il ne laisse passer aucune faiblesse, mais il n’est pas malveillant ni rosse. Il porte un regard aussi distancié sur lui-même et saisit des comportements universels sans se draper dans les habits de la probité.» – Cécile Dutheil de la Rochère

12.06.2023

En regardant voler les mouches
dans Critique d’art

«La lecture d’En regardant voler les mouches fait surgir l’image de l’insecte qui vient se promener sur les pages, qui s’arrête de temps en temps pour se frotter les pattes et repart un peu plus tard, en laissant, insouciant, ses empreintes. Rien de plus dérangeant que son bourdonnement pour faire dérailler une idée dont on suivait à peine le fil; rien de plus laid pour dégouter celui ou celle sur qui elle eut atterri. Ce recueil de discours autour des mouches et de leur représentations dans les arts et la littérature et le résultat d’un travail collectif qui réunit sept auteur.rice.s» – Immacolata De Filippis

06.06.2023

Des jeunes de Federigo Tozzi
dans La viduité

«Des sortes d’étrangeté, des effondrements, de soudaines révélations du malaise entre les hommes, de la cruauté aussi dans ses personnages comme en confuse fuite d’eux-mêmes. Vingt-quatre nouvelles où transite l’inquiétude, où l’auteur approche au plus près l’indétermination, l’incertain refus de la prétendue normalité de la vie adulte, les oscillations et reniements amoureux – la vie à côté de laquelle si facilement on passe. Des jeunes déploie, avec une discrétion très grande, son constant décalage, cette distanciation mélancolique de ceux, humbles ou légèrement égarés, qui mal trouve leur place dans cette Italie du début du siècle si finement décrite. Federigo Tozzi captive par la douce âpreté de ses récits, leur flottement, cette conscience et douloureuse mise à l’écart qui ne saurait valoir résignation.»

01.06.2023

Rimbaud et la veuve, d’Edgardo Franzosini
dans Le Monde

«Au printemps 1875, Arthur Rimbaud quitte Stutt­gart, traverse la Suisse et arrive à demi mort de faim à Milan. Il y reste quelques semaines. De ce mystérieux séjour italien ne subsiste rien, ou presque: une carte de visite, aujourd’hui disparue, sur laquelle le poète de 20 ans a juste inscrit son adresse milanaise, et quelques mots de témoins secondaires. En particulier une allusion de Verlaine à une «vedova molto civile» («veuve très charitable») que Rimbaud aurait connue sur place, et peut-être aimée. Partant de ces traces infimes, vagues, contradictoires, l’écrivain Edgardo Franzosini mène les investigations pour reconstituer ce printemps crucial: 1875 est aussi l’année où Rimbaud renonce à la littérature. Que venait-il faire à Milan? Qui était cette veuve? Est-ce à elle qu’il pensait en composant certains vers des Illuminations? Les recherches n’aboutissent à rien de définitif. Elles érodent même les minces certitudes qui couraient sur le sujet. Mais ce court voyage sur les pas de deux fantômes est absolument délicieux. Au plaisir de fréquenter Rimbaud l’Italien s’ajoute l’exquis frisson d’une enquête impossible.» – Denis Cosnard, Le Monde des livres

01.06.2023

Rimbaud et la veuve, d’Edgardo Franzosini
dans Poesibao

«La précision d’Edgardo Franzosini citant et se plaçant sous les auspices des mémoires d’Étiemble, creusant la matière infime, anime les visages, les rues, les écrits et les mentalités, donne chair à l’époque sans trahir les grands blancs touchant au séjour du partant pour l’Afrique via Java et retour, avant départ (presque) définitif à Aden.» – René Noël

31.05.2023

Volodia d’André Ourednik
dans QWERTZ, RTS

«Comment se débarrasser d'un tyran? En le livrant à une bête vorace, en l'écartelant, en le noyant, en le passant à la broche. Quatre scénarios de supplices vieux comme le monde, que l'univers dystopique et futuriste de ce bref roman habille de stratagèmes technologiques, développant des raffinements de cruauté dans une forme de mise en concurrence des imaginaires morbides. Un récit cru et jubilatoire à la fois, abandonnant Volodia, autocrate d'une ex-fédération aux consonances russophones, au sort que méritent quelques figures très en vue de l'actualité récente.» – Nicolas Julliard

26.05.2023

Rimbaud et la veuve, d’Edgardo Franzosini
dans Le Lorgnon mélancolique

«Cette enquête menée tambour battant autour d’un presque blanc biographique n’est au fond qu’un fil conducteur, une sorte de MacGuffin littéraire autour duquel Franzosini déploie un riche portrait d’Arthur Rimbaud tout en contrastes, contradictions et suppositions qui creusent davantage le mystère de celui qui fut à la fois une sorte d’ange voyou, ardemment dromomane, un peu beatnik avant l’heure, un électron libre incontrôlable et insupportable pour certains (sa mère principalement) et pour d’autres (amis et littérateurs) un «poète, prophète, visionnaire, dieu» – bref, «quelque verbe fait chair» selon son beau-frère Paterne Berrichon.» – Patrick Corneau

20.05.2023

L'avenir est gros! de Nicolas Bourguinat
dans Gustave Flaubert

«Nicolas Bourguinat est un historien qui aime travailler à l’intersection des champs historique et littéraire: il met au service du second les compétences acquises dans l’étude du premier. Son dernier ouvrage ambitionne de relire L’Éducation sentimentale à l’aune de ses personnages afin de mettre en lumière comment ils éprouvent le passage du temps, à distance de l’implacable enchaînement des événements qui forme la trame des romans historiques classiques. (...) Cet ouvrage de dimensions modestes se lit agréablement et avec profit. Il propose une analyse éclairante du roman de Flaubert, solidement appuyée sur des soubassements historiques bienvenus qui font défaut à certaines études (trop uniquement) littéraires.» – Stéphanie Dord-Crouslé

18.05.2023

Rimbaud, Truffaut, vies poétiques
dans Le nouveau blog littéraire de Pierre Ahnne

«Le pari de Franzosini est de tirer de cet épisode quasi hypothétique tout le possible, en se gardant de broder pour compléter comme il le faisait dans les deux autres ouvrages. Il y parvient grâce à sa technique habituelle, toute en contours, détours, annexes, parenthèses et érudition malicieuse. Explorant en détail la vie à Milan à l’époque où Rimbaud y serait passé, troussant la comédie que fut l’érection d’un buste du poète à Charleville, s’attardant sur les aventures de l’inénarrable Paterne Berrichon, le beau-frère posthume…»

 

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16.05.2023

Rimbaud et la veuve, d'Edgardo Franzosini
dans Sitaudis

«Traces infimes, starters inframinces suffisant pour que Edgardo Franzosini se lance dans une enquête – disons mieux un « vagabondage » – qui sera prétexte à multiples pistes, rappels, hypothèses, fantasmes. La relation de cet épisode si pauvrement documenté oblige dès lors "à deviner ou à construire", ce à quoi s’emploie Franzosini au gré de sa fantaisie étayée par sa connaissance précise, documentée, de la geste et de l’œuvre rimbaldiennes.» – Jacques Barbaut

15.05.2023

Rimbaud et la veuve
dans Le Blog de Denis Montebello

«S'il s'intéresse à la Dame de Milan, aux (quatre) femmes de sa vie, Edgardo Franzosini n'oublie pas la passion tumultueuse qui fit longtemps scandale. Rimbaud n'est pas un saint. Tout n'est pas exemplaire chez lui. On est très loin de l'hagiographie voulue par Isabelle, et de Paterne Berrichon. Un anarchiste qui se conforme, par intérêt, par calcul, à la morale très catholique de celle qu'il veut épouser ; qui n'hésite pas, pour lui plaire, à comparer Rimbaud à Jésus. Isabelle ne voulait qu'un thème: le sien. Ce n'est évidemment pas celui d'Edgardo Franzosini.»

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12.05.2023

Rencontre d’un excentrique et d’une parodie sur une table de dissection, Daniel Sangsue
dans Revue Nerval, n°7

Un long compte rendu de Filip Kekus à découvrir dans le dernier numéro de la Revue Nerval: «Les études qui le composent [sont] des modèles de recherche littéraire. Toutes, sachant s’émanciper à bon escient de certaines hiérarchies littéraires parfois artificielles sinon arbitraires, profitent aux études dixneuviémistes par leur incontestable apport documentaire, tout en contribuant à les mettre en perspective au travers d’une ouverture sur l’extrême contemporain permettant des convergences fécondes entre études littéraires et culturelles.»

05.05.2023

Faut-il assassiner Poutine? Telle est la question (littéraire)
dans Le regard libre

«Habitué à mêler sciences (fiction) et problématiques contemporaines, André Ourednik présente un petit conte dégoûtant, mais méchamment cathartique. Volodia soulage face à l’impuissance. Un livre à mettre entre les mains de toute personne que l’on aura entendu dire "il faut zigouiller Poutine". À condition qu’elle soit capable de distance.» – Diana Alice Ramsauer

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02.05.2023

Baudelaire et le nuage, Henri Scepi
dans Romantisme, n°199

«Le bel essai d’Henri Scepi, Baudelaire et le nuage, s’inscrit, selon une manière très personnelle, dans ce sillon critique, en faisant à son tour servir le nuage à l’élaboration d’une histoire de la littérature, rendue signifiante selon son discours propre.» – Jean-Nicolas Illouz

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01.05.2023

Le filles minuscules
dans Le Monde

«Ni daté ni situé, le texte est à l’image de son autrice: déracinée. Alice Ceresa, née à Bâle en 1923 dans une famille suisse-italienne du Tessin connaît plusieurs migrations géographiques et linguistiques durant son enfance, passant de l’allemand à l’italien et au français (...) Ce regard découpe le réel, à commencer par les corps du père et de la mère, saisis selon l’art du blason, par les cheveux, les dents, les pieds et les yeux (...) La puissance de ce texte est d’être antipathique... Il rejette de bout en bout l’empathie propre au roman, il déjoue l’identification et refuse de faire des femmes et des jeunes filles des objets d’attention. Il offre, ainsi, une expérience stupéfiante du renversement féministe des points de vue. » – Tiphaine Samoyault

14.04.2023

Portraits sans complaisance
dans Le Courrier

«Lui préfère la critique à l’éloge, la révélation à l’illusion, l’ironie au discours amoureux. La littérature est chose trop sérieuse pour que l’on s’adonne impunément au vice d’une lecture d’adoration. C’est pourquoi il prend prétexte d’un aspect de l’oeuvre ou d’une anecdote de la vie des vingt-trois écrivain·es choisi·es pour réfléchir au-delà, tordre le cou aux idées reçues, décortiquer le mythe littéraire, éclairer le présent. (...)  Ce faisant, c’est aussi l’autoportrait du portraitiste que l’on déguste au fil des pages: en homme de terrain, dubitatif, tranchant, insolent, concerné par les affaires de la cité aussi bien que par les enjeux de la mondialité.» - Maxime Maillard

13.04.2023

Daniel de Roulet
dans Le Matin Dimanche, repris dans 24 Heures

«Son dernier ouvrage consiste en des portraits d’écrivains qui ont compté pour lui (…) à commencé par Annemarie Schwarzenbach passant par l’Iran, et à qui il écrit une lettre magnifique, sobre et si sensible, au soir où il marcha sur ses traces. En 23 portraits, passant de Stendhal à Chessex, de Proust paumé à Évian à Agota Kristof remontant ses lunettes, d’Anna Politkovskaïa à Jean-Christophe Bailly, il dit beaucoup de choses sur les écrivains plongés dans la vie et qui deviennent le contraire de l’enfermement, se coltinant l’existence comme matière à façonner et fardeau à alléger.» – Christophe Passer

19.03.2023

Un lecteur de terrain
dans La Liberté

«De sa démarche d’arpenteur littéraire, de Roulet parcourt le temps et l’espace, selon la curiosité qu’éveillent en lui Cendrars, Robert Walser, Hugo, James Baldwin (en séjour à Loèche-les-Bains en 1951), Carver ou Agota Kristof. Ses portraits, sous forme de prose poétique, de lettres, de chroniques déférentes ou grinçantes, font toujours le lien avec notre époque. Lorsqu’il marche jusqu’au Mormont en évoquant Gustave Roud, il salue le combat des zadistes contre les "maquereaux du béton". Une littérature suisse qui "se réclame sans vergogne de la marge", voilà ce que de Roulet appelle de ses vœux.» – Geneviève Bridel

18.03.2023

Samuel Brussell s’adresse à Vouchka, aimée et disparue
dans Le Matin Dimanche

«sa très belle Lettre à Vouchka dit la présence de l’absente. C’est un livre de remémorations qui va librement, laissant les souvenirs s’assembler eux-mêmes, traçant un chemin qui n’est pas celui de l’ordre chronologique. Vouchka en occupe le centre tout en demeurant dans un clair-obscur. Ce que Samuel Brussell dévoile peu à peu, en se gardant de l’impudeur, c’est la trame profonde de leur amour. Leur quête commune. Leur fidélité au passé. Leur foi en des liens qui élèvent et libèrent. L’amour se diffracte ainsi dans ce récit tissé de voyages, de rencontres et de lectures, dans un temps au-delà du temps où tout se conjugue: le proche et le lointain, la joie et le chagrin, la présence et l’absence, le terrestre et le céleste...» – Michel Audétat

12.03.2023

Bambine, d'Alice Ceresa
dans Télérama

«La nouvelle parution de ce livre permet une découverte littéraire de taille, assortie d’une question: comment a-t-on pu laisser dans l’ombre la Suissesse-italienne Alice Ceresa? Il y a dans son écriture une lucidité savamment contorsionnée, galciale, méticuleuse, une aptitude à maintenir les émotions à distance tout en goûtant leur moelle, qui mérite les honneurs.» – Marine Landrot

10.03.2023

Rôle de famille
dans Le Matricule des Anges

«[Ce] parti pris analytique, d’allure presque scientifique, adopte le plus souvent le point de vue des enfants avec une ironie diffuse qui, pour être indiscernable, n’en est pas moins présente à chaque ligne, presque à chaque mot d’un texte particulièrement ciselé. On parlerait cependant à tort d’exercice de style. On ne s’exerce qu’en vue d’autre chose, or ce texte se suffit parfaitement à lui-même. Il constitue peut-être même l’approche la plus juste qu’on ait jamais eue de la famille bourgeoise et la meilleure façon de la décrire, dans toute sa déroutante absurdité.» – Yann Fastier

05.03.2023

Les morts du dictateur
dans La Liberté

«Un petit conte caustique, dense, excessif et nécessaire. Comme le sont les exutoires.» – Thierry Raboud

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04.03.2023

La famille nucléaire sous le microscope d’une entomologiste
dans Le Temps

«Trente ans après leur parution, les murmures malicieux d’Alice Ceresa n’ont rien perdu de leur acuité» – Isabelle Rüf

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25.02.2023

Dans la bibliothèque de Daniel de Roulet
dans Le Temps

«Souvent, les livres nous traversent, laissant en nous des microsillons de leur force. Daniel de Roulet les traverse en retour, considérant qu’une œuvre ne s’appréhende complètement que prise dans son contexte de production. Répertoire de formes ou cartographie littéraire, l’écrivain genevois publie 23 Portraits clandestins d’auteurs qui ont marqué sa vie.» – Salomé Kiner

25.02.2023

Écrit dans le ciel
dans Le Figaro

Le magnifique article de Thierry Clermont est à découvrir dans le Figaro:

«L'écrivain vagabond rend un bel hommage à celle qui fut sa compagne. Troublant.»

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23.02.2023

Bambine d'Alice Ceresa
dans Le blog littéraire de Pierre Ahnne

«Plutôt que de nous dire l’aliénation, Alice Ceresa nous la fait voir, par la pure efficacité d’un choix énonciatif et stylistique. C’était il y a trente ans…» – Pierre Ahnne

21.02.2023

Lettre à Vouchka
dans L'Obs

«L'éditeur et poète Samuel Brussell, dont la vie ressemble à un livre annoté de sa main, rend hommage à une amie disparue. On retrouvera ici ses précieux mentors: Naipaul et Brodsky, Queneau aussi, rencontré il y a bien des années, à son arrivée à Paris. Spirituel et tendre, érudit et nostalgique, intrépide et insatiable: c'est Brussell à son meilleur.» – Didier Jacob

18.02.2023

Auto-parodie et prévention de crise
dans Le Temps

«En 1829, Alexandre Dumas père participait au dézinguage comique de ses pièces les plus tristes. Et c’était (presque) normal. C’est chez l’excellent Daniel Sangsue (Rencontre d’un excentrique et d’une parodie sur une table de dissection, paru en 2021 à La Baconnière) que je suis tombé sur une histoire pleine d’enseignements...» – à lire dans le Cabinet de curiosités de Philippe Simon

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18.02.2023

De tout, un peu
dans Le Lorgnon mélancolique

Patrick Corneau nous parle des Portraits clandestins et évoque «l’inestimable pas de côté qui offre la vision décalée laquelle permet de mieux voir les êtres et les choses» de Daniel de Roulet.

17.02.2023

Bambine
dans L'Italie à Paris

«Le système patriarcal jaillit du récit dans toute sa brutalité. La figure paternelle brille par son absence au début du texte pour devenir carrément gênante à la puberté des deux jeunes filles. Le style décharné d’Alice Ceresa, qui peut dérouter au début, surprend par son efficacité une fois la lecture achevée.» – Stefano Palombari

14.02.2023

Le patriarcat mode d'emploi
dans La Liberté

«Bambine confirme la radicalité de cette autrice tessinoise qui n'a cessé de démonter chaque pièce de l'infernale machine à fabriquer le féminin.» –Geneviève Bridel sur Bambine d'Alice Ceresa.
L'article est à découvrir dans la Liberté et a été repris dans Le Courrier.

11.02.2023

Alice et Noémi
dans Le Lorgnon mélancolique

Dans sa chronique littéraire, Patrick Corneau compare l'écriture de Noémi Lefebvre et celle d'Alice Ceresa:

« Ni Noémi Lefebvre ni Alice Ceresa n’écrivent des livres « féminins » et encore moins « féministes ». On est pas chez Ernaux. L’une et l’autre sont trop intelligentes et maîtrisent suffisamment l’art d’écrire pour savoir qu’à un certain niveau d’ambition littéraire les étiquettes n’ont plus de raison d’être, même si l’inspiration et les projets peuvent avoir à rendre des comptes au sexe de l’auteur(e). »

09.02.2023

«Portraits clandestins», l'hommage de Daniel de Roulet aux plumes qui l'ont inspiré.
dans QWERTZ, RTS

Entretien avec Salomé Kiner.

09.02.2023

Entrer dans la bibliothèque de Daniel de Roulet
dans Aux Arts etc.

«Fasciné par l’intensité de ces portraits qu’on ne peut tous citer ici, on referme le livre avec l’impression de mieux connaître un auteur plus que jamais réfractaire aux idées convenues.» – Valérie Valkanap

09.02.2023

Encres sympathiques
dans Le Canard Enchaîné

«Freddy Sauser, alias Blaise Cendrars souffrait du complexe cantonal, détestait la mornitude helvétique et était attiré par les lumières parisiennes. Cendrars s'arrangeait volontiers avec la réalité. À un ami lecteur de La Prose du Transibérien qui lui demandait s'il avait vraiment pris le célèbre train, il faisait la bonne réponse: "Qu'est-ce que ça peut te faire puisque je t'y ai emmené?" Ces 23 écrivains, Roulet les admire et les défend, il en suit certains à la trace, sur le terrain, pointant quelques "supercheries" vite pardonnées.»

Frédéric Pagès dans Le Canard enchaîné sur les "Portraits clandestins" de Daniel de Roulet.

08.02.2023

Bambine
dans La viduité

«Bambine, récit plein de suppositions, mire les incertitudes et les douloureuses ressemblances de chaque famille, en souligne admirablement les traumatismes en pointant le silence qui, hypocritement les recouvre. Un récit d’une précision que seule la cruauté, la tendresse aussi, permet.» – La viduité

06.02.2023

L'art de résister au malheur
dans Valeurs Actuelles

«Le bonheur, le simple bonheur d’exister, de jouir du présent comme d’un présent, cette bienheureuse "illusion vitale" que nomme John Cowper Powys (1872-1963) comme notre privilège le plus précieux, c’est de cela que la "coalition des puissances hostiles" que représentent les "gens normaux" veut nous dépouiller, au nom des certitudes de la Religion, de la Science, de la Philosophie, masques disparates d’un même ressentiment. Que le bonheur, objet du sens esthétique, "se transforme en véritable organe de la vision", tel est l’objet de ce petit traité, traduit et commenté par Mme Judith Coppel, préfacé avec une gratitude enthousiaste par M. Denis Grozdanovitch.» – Philippe Barthelet

02.02.2023

David Bowie. Lector in Fabula
dans Le Grand Soir, RTS

Yann Courtiau nous parle de David Bowie «monstre lecteur» dans l'émission le Grand Soir sur RTS La Première.

 

01.02.2023

Attention chef-d'œuvre!
dans coup de ♥ à la Librairie Myriagone

 « un bloc de vivacité, un pavé léger envoyé avec force et précision dans l’œil de la mécanique patriarcale, celle qui fait de deux enfants deux futures femmes dont la voie à suivre est unique, sans possibilité jamais de déborder. Une œuvre qui sait être drôle et touchante, cynique et acide, portée par un style et une structure d’ensemble absolument géniales!» – Andreas Lemaire
 

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31.01.2023

Samuel Brussell cisèle des mots pour l’absente à jamais présente
dans Le Temps

«Comment faire le deuil d’un être aimé? En poursuivant le voyage entrepris ensemble. En vagabondant à travers les pays et les textes. Valérie Barranger, sa compagne de toute une vie, n’est plus. Dans Lettre à Vouchka, Samuel Brussell, écrivain, éditeur, collaborateur du Temps, s’adresse à elle "depuis l’autre rive, au-delà du chagrin, au-delà de l’absence" pour offrir des pages lumineuses, emplies de délicatesse et de pudeur, débordantes d’amour, dans lesquelles on entre sur la pointe des pieds.» – Marco Dogliotti 

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28.01.2023

Duo d'enfer
dans Ernest

«Au croisement du roman noir et de la bande dessinée, cette version de A Hell of a Woman est une rareté, un curieux produit hybride né sans autre calcul que rapprocher deux regards. Celui, féroce, de feu l’écrivain et scénariste américain Jim Thompson, auteur de nombreux classiques du genre. Et celui, acéré comme un cutter, du dessinateur zurichois Thomas Ott, maître reconnu de la technique de la carte à gratter...» – Philippe Lemaire

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27.01.2023

Yann Courtiau
dans Céline, ses livres

Et si avec la littérature, on parlait musique? David Bowie était un lecteur acharné, et ses lectures ont influencé ses chansons. Yann Courtiau nous décrit un Bowie aux multiples facettes dans son essai.

Yann Courtiau est l'invité de l'émission littéraire «Céline, ses livres» sur Léman Bleu pour parler de David Bowie, lecteur «vorace».

27.01.2023

Bambine d'Alice Ceresa
dans Babelio

«Ce récit est un kaléidoscope psychologique, hypnotique. La démonstration appliquée par une littérature souveraine, moderne, tirée au cordeau. Une famille décryptée au peigne fin. Ici, l'idiosyncrasie du corpus identitaire est dévoilé avec brio, analyse et pertinence. Dans ce livre la fiction n'est plus. La trame est vive, sans pathos, mature et certifiée. Écoutez : « La mère en revanche ne dit rien, vouée comme elle est à la vie quotidienne. On peut la distraire et la solliciter à volonté, et elle s'exprime totalement dans ses gestes. de ce fait, elle est reçue avec une extrême inattention.» C'est un livre efficace, dont le style laisse sans voix, tant les émotions sont inexistantes. Bambine est envoûtant, de haute précision, extraordinaire. le vacillement dans une famille radicale. Il éveille notre fébrilité d'écouter une langue rare, inventive, au libre-arbitre avéré. Alice Ceresa transperce dans ce récit. Avant-gardiste, elle tisse, sans le dire un seul instant les masculinités dévorantes qui foudroient tout désir d'envol. C'est une fresque sans lyrisme, fascinante et sublime de justesse. Inestimable, tant son ressac est révélateur.» – Evlyne Leraut

 

20.01.2023

Lettre à Vouchka
dans Radio RCJ

«C'est un livre après un deuil, ce n'est pas un livre de deuil, c'est l'histoire d'une rencontre un jour d'octobre au jardin Médicis, c'est l'histoire de voyages, de partages, de littérature, c'est un livre d'amour où on est guidé par des poètes, des poètes russes, des grecs, des italiens, c'est un récit où se mêle la tradition hébraïque et la spiritualité chrétienne. Pour moi, c'est un des plus beaux livres de la rentrée.» – Josyane Savigneau
 

16.01.2023

La fin du régime de Vichy
dans La Revue suisse d’histoire

«Il était pertinent de s’intéresser à nouveau à Walter Stucki, ministre de Suisse à Paris puis à Vichy, de 1938 à août 1944. Le diplomate suisse a rédigé en 1947 un important témoignage sur les derniers jours du régime du maréchal Pétain et sur la passation de pouvoir aux autorités républicaines, journées dans lesquelles il a joué un rôle éminent de modérateur, salué par les deux parties.» –Ruth Fivaz-Silbermann

01.01.2023

«Ourod», compte rendu
dans Slavica Occitania

«Si le dernier livre d’Annick Morard nous invite à disséquer les monstres russes, le lecteur ne doit par pour autant être pris de panique – d’abord parce qu’il n’est pas ici question de créatures surnaturelles terrifiantes, mais d’une valse d’êtres qui, pour être difformes, mal-propres, repoussants, sont pour autant parfaitement humains, parfois trop humains. C’est tout l’enjeu de ce titre qui peut dérouter le non-spécialiste: l’ourod n’est pas une pure invention de notre imagination, il est celui que nous désignons comme anormal au sein d’un espace social ou culturel donné.» – Victoire Feuillebois

01.01.2023

Pierrine Poget et les fondations de l’écriture
dans versants

«Que trouve-t-on dans les livres de Pierrine Poget?  Rien de plus que la littérature, son apparente gratuité qui cache une recherche inquiète de sa pertinence. Donc aussi rien de moins: un point de vue unique sur une réalité qui autrement demeurerait tue, parce que celle-ci n’est ni l’enfance ni l’Égypte, mais l’enfance et l’Égypte telles que l’écrivaine les voit encore. Ce que nous donnent alors ces livres est une expérience, assez intime pour valoir son expression et assez partageable pour mériter son public. Là est leur faiblesse et leur force: ce n’est que moi, et pourtant, c’est vous.» – Daniele Carluccio

01.01.2023

En regardant voler les mouches
dans Thierry Guinhut Littératures

Dans la continuité de l’Eloge de la mouche, fameux éloge paradoxal du philosophe grec du II° siècle, Lucien, une trentaine de petits essais explore les occurrences du diptère dans les Lettres et parfois la peinture.

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23.12.2022

Corinne Desarzens est l'invitée de l'émission littéraire de Léman Bleu
dans Céline, ses livres

Winston Churchill bon vivant, amoureux de ses cochons et dindes. Mais aussi attentif au mot juste, lui, l'homme à la mémoire d'éléphant. Corinne Desarzens dépeint un Churchill bien différent de celui que l'on connaît, dans une biographie tout à fait novatrice: Un Noël avec Winston, aux éditions La Baconnière.

L'interview de Corinne Desarzens dans l'émission «Céline, ses livres» est à découvrir sur Léman Bleu.

23.12.2022

En regardant voler les mouches
dans Le Temps

Huit chercheurs et chercheuses en littérature et en histoire de l'art interrogent notre regard sur les mouches. Horripilant, insignifiant, le petit insecte finit toujours par vaincre: «La puissance des mouches: elles gagnent des batailles, empêchent notre âme d'agir, mangent notre corps», écrivait Pascal dans ses Pensées. Le diptère a aussi la vertu d'aiguiser notre attention au monde et aux détails, en témoigne cet essai collectif qui revisite les œuvres de Bataille, de Sarraute ou de Nabokov, les essais du naturaliste Jakob von Uexküll, la peinture du XVe siècle ou le film La Mouche (1986) de Cronenberg. Les écrivains ont rêvé d'adopter le point de vue de la «fine mouche» pour tout entendre, tout voir, incognito, du secret des intimités. La mouche est un taupe. Nous lui ressemblons lorsqu'elle percute les carreaux des fenêtres sans comprendre ce qui l'emprisonne, se heurtant à l'invisible. C'est le mystère de la métaphysique. Wittgenstein résumait: «Quel est le but en philosophie? Indiquer à la mouche la sortie hors de la bouteille attrape-mouche.» – Julien Burri

17.12.2022

Des cités détruites au monde inaltérable
dans Famille Chrétienne

«Max Picard est l’un de ces nombreux illustres inconnus dont la pensée mériterait bien plus que l’oubli ouaté dans lequel on la conserve. Ce juif converti au catholicisme fut l’ami de Gabriel Marcel et influença Emmanuel Levinas: c’est dire s’il fut lu. Voyageant en Italie en 1949, il livre ses réflexions dans un paysage marqué à la fois par la Seconde Guerre mondiale et la civilisation romaine. L’Italie est restée rurale, elle panse encore ses plaies et ignore qu’elle va entrer, comme l’ensemble de l’Occident, dans l’air du temps qui doit passer plus vite pour toujours consommer plus. Entre l’immédiat et l’immortel vient s’incruster l’Éternel. "Nous sommes plus sauvés que nous le savons", dit le philosophe qui, lui, a su voir au-delà des apparences.» – Théophane Leroux

09.12.2022

Un surhomme et quelques déluges
dans Le Matricule des Anges

Éric Dussert dresse un portrait de la romancière Noëlle Roger dans le Matricule des Anges.

01.12.2022

Le Réalisme pense la démocratie
dans Revue Romantisme, n°198

«Avec Le Réalisme pense la démocratie, Philippe Dufour continue de tracer, avec patience et régularité, un sillon critique toujours aussi cohérent (...) Chapitre après chapitre, l’amplitude du travail de Philippe Dufour force l’admiration. Un vaste dialogue s’y établit entre les principales voix du XIXe siècle, un dialogue auquel seule manque à l’appel la critique contemporaine. Tenir en quelque 300 pages tout un siècle, un phénomène aussi massif que la démocratie et cinq œuvres complètes implique nécessairement des coupes, des raccourcis et des omissions. Mais ces limites font le charme même de la lecture de cet essai: en s’y frottant, le lecteur serre de très près les représentations de la démocratie en régime réaliste, et la question démocratique en général, sur laquelle Ph. Dufour ne manque pas de réagir, à la fin de chaque chapitre. Penser les problèmes de la démocratie libérale, en littérature et hors littérature, ce double bénéfice du Réalisme pense la démocratie en fait un précieux complément aux travaux de Pierre Rosanvallon (La Société des Égaux, Paris, Seuil, 2011), comme à la récente traduction en français du Roman de formation de Franco Moretti (CNRS, 2019).» – Grégoire Tavernier

 

01.12.2022

Rapporter, oui, mais non sans émotion
dans LivreSuisse Magazine n°4

«un petit objet ouvert à l'imaginaire du lecteur, qui procède par touches, de découvertes en amours, mais aussi en questionnements, avec une réelle sensibilité» – Elisa Clerc

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01.12.2022

David Bowie aux mille livres
dans Le Courrier

Yann Courtiau revisite la vie, la carrière et les métamorphoses de l’icône pop à travers le prisme de ses lectures favorites. Enlivrant. – Maxime Maillard

25.11.2022

David Bowie par Yann Courtiau
dans Radio Vostok

Yann Courtiau sort le livre Lector in Fabula, qui s'appuie sur les très nombreuses lectures de David Bowie. L'auteur nous parle des ponts entre la musique et ses lectures. Il s'est inspiré d'une liste d'ouvrages que Bowie a laissé et qui nous montre ses goûts très variés en littérature.

22.11.2022

L'art de résister au malheur
dans La viduité

Bréviaire de scepticisme sensuel et cosmique, éloge heureux de la perception et de la fuite mentale pour se soustraire aux dogmes, puritanisme et autres culpabilités qui empêchent nos accomodements de moments de fugace bonheur. Entre essai philosophique, où l’auteur pointe les limites tant de l’idéalisme que du matérialisme, essai politique et surtout poétique, L’art de résister au malheur propose une belle apologie de l’invincible faiblesse de ceux qui se confient à l’irrécupérable inutilité de leur perception, des possibilités d’illuminations que l’auteur, dans leur si fine restitution au passage, confie à la nature notre commune capacité à donner une réponse à la vie.

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16.11.2022

David Bowie, un lecteur dans l'histoire
dans Le Temps

Saviez-vous que David Bowie associait la lecture à l'idée du parfait bonheur? Qu'il était un lecteur compulsif et maniaque vivant entouré de livres? Ses critiques et biographes ont exploré de long en large de quelle manière l'artiste, au cours de sa carrière longue de cinq décennies, a puisé dans la musique, les arts plastiques, la mode, le théâtre pour incarner d'innombrables avatars et renouveler son langage. De quelle manière en retour il a profondément influencé tous ces domaines. Son portrait en lecteur restait cependant à faire. Yann Courtiau s'y est employé. – Marco Dogliotti

12.11.2022

David Bowie, Let's Read!
dans Quartier Livre - RTS

Après Frictions, premier livre explorant les influences réciproques de la musique rock et de la littérature, Yann Courtiau consacre un nouvel ouvrage à David Bowie. Avec David Bowie. lector in fabula, lʹauteur genevois livre le portrait dʹun Bowie fou de littérature, nourrissant sa création de lectures aussi insolites qu’inspirantes.

 

 

 

06.11.2022

Tamam
dans Libération

À la rencontre d’un pays pour se trouver soi-même, double quête à laquelle répond peut-être le titre (qui signifie "je t'ai compris"), Tamam touche par ses considérations ethnologiques précises portées par une langue d'une grand élégance – N.A.

05.11.2022

Winston Churchill comme vous ne l'avez jamais lu!
dans Le Journal du Dimanche

«Dans cette vraie-fausse biographie un brin iconoclaste, Corinne Desarzens brosse le portrait du Vieux Lion à travers ses excès, ses travers et ses contradictions, au fil d'anecdotes savoureuses déroulant par petites touches le fil de son existence» – Le coup de cœur d'Alexis Lesage de la librairie Grangier

01.11.2022

Dire oui à la rencontre
dans Le Courrier, par Anne Pitteloud

Dans Tamam, Maxime Maillard met en lien un voyage dans une Turquie en mutation et le mystère d’un amour naissant.

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30.10.2022

Le Vieux Lion qui aimait le champagne
dans L'Humanité

«Un brillant puzzle biographique à partir de la vie de Churchill» – Sophie Joubert

L'article

20.10.2022

Max Picard, voyage intérieur en Italie
dans La Revue des Deux-Mondes

Ancien rédacteur en chef du «Monde des Livres» et ami de la «Revue des Deux Mondes», le critique littéraire Patrick Kéchichian nous a quittés le 18 octobre à l'âge de 71 ans. Au début du mois, il publiait une critique du dernier ouvrage de Max Picard dans la Revue des Deux-Mondes: «Une gravité s’installe, dont l’Italie est le cadre, devenu intime. Elle renvoie à chaque instant l’homme à son devoir de penser, à sa vocation de partager, loin d’une solitude confortable, avec ses semblables, au-delà du visible et de l’immédiat.»

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15.10.2022

Tamam de Maxime Maillard
dans Paludes - Radio Campus Lille

Lecture et présentation de l'ouvrage par Nikola Delescluse dans l'émission Paludes vendredi 30 septembre

30.09.2022

Corinne Desarzens
dans QWERTZ Livre - RTS

Dans Un Noël avec Winston, ouvrage aussi vif que le fut le quotidien de ce géant de l’histoire, Corinne Desarzens nous offre, tout emballé, son Winston Churchill à elle.

15.09.2022

Corinne Desarzens en live et en public au Livre sur les quais
dans La Librairie francophone

« La Librairie francophone fait sa rentrée avec l’une des plus folles émissions de son histoire! Public et auteurs déchaînés sous la pluie à Morges.» – @EmmanuelKherad
Avec Corinne Desarzens, Yann Queffélec, Alain Mabanckou et Lucas Belvaux. Une émission animée par Emmanuel Kherad

03.09.2022

Promenade autour de Churchill avec Corinne Desarzens
dans Télégramme

Sous la plume de Corinne Desarzens, même la chronologie vole en éclats. Qu’importe, le trait est inspiré, poétique parfois, bienveillant souvent mais pas aveugle, cependant. – Stéphane Bugat

03.09.2022

Coup de ♥ de Mat Lartaud
dans La librairie Decitre

Passionnant, savoureux, joyeusement enlevé, autant de couleurs qui débordent à l’excès d’une toile qui ne cesse de vibrer.
Une vraie réussite, foisonnante de dédales, de remous, un petit bijou de littérature introspective. – Mat Lartaud

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01.09.2022

Un monument prend vie
dans La Gruyère

Corinne Desarzens s’attaque à une figure incontournable de l’histoire: par la grâce de la littérature et l’art du détail qui fait sens Un Noël avec Winston rend Churchill intensément humain. Si ce portrait de bric et de broc tient aussi magnifiquement, c’est avant tout par la grâce de cette écriture intense, qui ne craint pas les ruptures, les digressions, les âpretés, les images fulgurantes «Il est en couleurs. Le reste du monde, en grisaille». – Éric Buillard

01.09.2022

Portrait de l’homme au cigare Winston Churchill, brossé par Corinne Desarzens
dans Le Temps

Comment écrire la biographie de Churchill? La romancière vaudoise déjoue avec brio les codes imposés du genre pour redonner vie à son savoureux modèle. – Julien Burri

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28.08.2022

Chronique d'un amour en Turquie
dans La Côte

Un ouvrage à l’écriture lumineuse, qui entraîne le lecteur vers une terre de contrastes, entre des stations balnéaires où règne une certaine légèreté et des villes plus étriquées. La Turquie vue de l’intérieur, loin des cartes postales. – MCF

24.08.2022

Emmanuel Carnevali, Manhattan transfert
dans Libération

L’auteur italien n’a cessé d’écrire en anglais sur son rêve américain bafoué: entre les petits boulots, la misère et les femmes successives, ces vers oscillent entre lumière et rage obscure.

– Frédérique Fanchette

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11.08.2022

Du livre jeunesse au polar scandinave, seize suggestions pour un été littéraire
dans RTS Culture

Le Nouvel Adam de Noëlle Roger fait partie des recommandations de lectures estivales des contributeurs de la newsletter littéraire QWERTZ .

07.07.2022

L’Adam futur
dans La Liberté

Il y eut L’Eve future (Villiers de L’Isle-Adam, 1866) […] puis il y eut Le Nouvel Adam (1924), roman d’anticipation de la Genevoise Noëlle Roger, que l’on redécouvre à la faveur de cette réédition bienvenue. - Thierry Raboud

02.07.2022

Les mains dans les poches: Kathleen Jamie, Tour d'horizon
dans Diacritik

Quatorze lignes de mire, quatorze récits au plus près de soi comme de la nature, tel est le Tour d’horizon que propose Kathleen Jamie, répondant au double programme des nouveaux récits écopoétiques : une manière renouvelée, ouverte, curieuse, patiente, d’observer le monde (ce qu’Anna Tsing nomme art of noticing), depuis l’apparent détail qui contient un univers ; un nouvel art du dialogue et de la conversation. – Christine Marcandier

22.06.2022

« Journal d’Italie » de Max Picard, un voyage intérieur
dans La Croix

Avec son « Journal d’Italie », le poète et philosophe invite à l’attention et à la contemplation. - Élodie Maurot

22.06.2022

Patrick Corneau à propos de Max Picard
dans Le lorgnon mélancolique

Vous cherchez un «livre de vacances», un livre pour vous évader, prendre la poudre d’escampette de la rabâcheuse quotidienneté avec ses ennuis et ses déceptions? Un livre pour voyager dans le temps et l’espace sans perdre pied? J’ai mieux à vous proposer: un livre qui serait tout cela à la fois et, sans être une fuite dans le pur divertissement, vous exhausserait, vous élèverait par sa profonde dimension de sapience, de sagesse.

19.06.2022

Baudelaire et le nuage
dans Studi Francesi, 198 (LXVI | III)

«Dans cet essai bref et incisif, Henri Scepi se propose de comprendre la fascination du poète des Fleurs du mal pour les nuages et les formes vaporeuses que ceux-ci offrent à sa rêveries [...] De fait, décliné selon les plans esthétique, éthique et psychologique, le nuage de Scepi prend des dimensions nouvelles: nourri d’un dialogue tenu avec la philosophie – ici Platon, là Agamben, là encore Levinas –, Baudelaire et le nuage fait la part belle à une critique littéraire dont il sait tirer le plus riche parti [...] ces appuis contrastés nous font mieux comprendre la profonde originalité du parcours que dessine cet essai: analyse érudite faite de rimes et de rappels, étude possédant sa logique, affranchie et versatile. À l’image de son objet, en somme.» – Julien Zanetta

06.06.2022

Quand les fantômes réenchantent le monde
dans Babel - Espace 2

Les fantômes: il y a ceux qui y croient et ceux qui nʹy croient pas. Et parfois, ceux qui ont perdu la foi de leur enfance se tournent vers les revenants pour garder contact avec le surnaturel. Et si les fantômes servaient à réenchanter le monde ? Christine Mo Costabella en parle avec son invité, le professeur de littérature émérite à lʹUniversité de Neuchâtel Daniel Sangsue.

 

16.05.2022

«Les fantômes du presbytère»
dans Les amis de l'Esperluette - RCF Saint-Etienne

09.05.2022

Mise en lumière de Emanuel Carnevali
dans Le Lorgnon mélancolique

L’écriture acérée, le lyrisme atrabilaire, la noirceur désabusée des poèmes de Carnevali montrent une Amérique quelque peu différente, loin de l’angélisme matérialiste, une vision apocalyptique où une certaine forme de folie enterre toute forme d’art – Patrick Corneau

11.04.2022

Un article inédit de John E. Jackson !
dans

C’est un récit dont il n’existe guère de tradition dans la littérature française, un récit d’ivrogne, et néanmoins l’admirable travail de la traductrice, Christine Zeytounian-Beloüs, fait que le lecteur se sent conquis dès la première page :  comment refuserait-on sa sympathie à quelqu’un qui, quand on lui propose de lire une brochure sur les méfaits de l’alcool, répond: «Vous savez, j’en ai tant lu sur les méfaits de l’alcool que j’ai décidé de renoncer définitivement… à la lecture».

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04.04.2022

"A Hell of a Woman" par Hubert Prolongeau
dans Mauvais Genres - France Culture

Chronique à l'occasion de la réédition de l'ouvrage.

"Quelqu'ait été ses péripéties éditoriales, le livre est encore aujourd'hui un chef-d'oeuvre.[…] On aimerait bien que ça ouvre la voie, qu'on trouve d'autres livres, d'autres chefs-d'oeuvre du roman noir, illustrés et présentés sous cette forme du faux Pulp" – Hubert Prolongeau.

02.04.2022

"La Terre et son satellite", une invitation à contempler le monde pas à pas
dans Le Temps

Lauréat du Prix suisse de littérature en 2014, le Tessinois Matteo Terzaghi accède pour la première fois au public francophone grâce à «La Terre et son satellite», un recueil de textes courts qui célèbrent le plancher des vaches et l’infiniment grand – Marco Dogliotti

28.03.2022

Grâces de la rédaction
dans En attendant Nadeau

Matteo Terzaghi, faux naïf, authentique écrivain, est dans La Terre et son satellite l’astronome sensible qui fait découvrir un merveilleux et changeant astérisme. – Claude Grimal

21.03.2022

La Terre et son satellite
dans WODKA

Un petit bijou plein de fantaisie!

21.03.2022

La Booklist
dans QWERTZ

Un recueil délicieux de petites chroniques, conçues comme autant de rédactions scolaires à propos de tout et de rien: considérations astronomiques, anecdotes familiales, recensions de lectures ou de films, ces minatures drolatiques composent une singulière leçon de choses à la modestie charmante. – Nicolas Julliard

11.03.2022

Si un Martien trébuchait sur un parapluie
dans Vigousse

Ce livre est une leçon de choses, celles que l’on a sous le nez et auxquelles on ne prête plus attention par manque de curiosité ou d’imagination. – Marie-José Brélaz

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04.03.2022

"Les Fantômes du presbytère", révélations du journal d’un curé de campagne
dans Le Temps (abonnés)

Dans ce mélange d’érudition et d’autofiction joueuse qui est sa marque, Daniel Sangsue relate les légendes qui imprègnent la culture du pays. – Isabelle Rüf

16.02.2022

Daniel Sangsue dans la machine littéraire
dans Quartier Livre, RTS

Entretien avec Daniel Sangsue, invité dans Quartier Livre, sur la RTS.

06.02.2022

Daniel Sangsue en compagnie des spectres
dans Le Matin Dimanche

Habiter un presbytère comme Michel Tournier ou les sœurs Brontë, voilà bien un fantasme d’écrivain. Mais les anciens propriétaires semblent avoir omis de préciser aux nouveaux qu’ils n’y seraient pas seuls. Mais pas question de chasser cet esprit frappeur: convaincu que les vivants doivent venir en aide aux âmes errantes, le narateur suit une piste qui l’amène à mieux faire connaisance avec ce fantôme  lettré, capable de citer Baudelaire ou Apolinaire. Tout cela se déroule dans une ambiance ad hoc: cimetière, terreurs superstitieuses, chauves-souris qui mènent un drôle de bal. C’est du roman gothique pour sourire. Mais on peut prendre au sérieux l'idée qui le traverse discrètement: croire aux  fantômes, c’est ne pas renoncer à communiquer avec les morts dans un monde qui s’est de plus en plus coupé d’eux. Peut-être les fantômes nous manquent-ils. On y croit lorsqu’on les rencontre dans un roman comme celui de Daniel Sangsue. – Michel Audétat

23.01.2022

"Alhambra: la belle rescapée a son livre" par Benjamin Chaix
dans Tribune de Genève

Un ouvrage collectif dirigé par Catherine Courtiau fouille dans le passé de la salle centenaire.

21.01.2022

Long compte rendu de Guy Larroux
dans Littératures

01.01.2022

Sartre et Beauvoir, Jean-François Louette
dans Simone de Beauvoir Studies

«L’étude sera gaie et méthodique, d’autant que l’auteur étaye ses démonstrations avec limpidité, n’affirmant rien sans y apporter une liste de preuves dûment numérotées et classées. Enfin, l’empathie, si peu prisée dans la critique universitaire, est revendiquée: le "je" est présent, et a ses passions (...) on referme cet essai avec quelques convictions qui peuvent être érigées en méthode: les textes, rien que les textes, à faire jouer entre eux. Louette confronte les approches critiques, convoque les contemporains des deux auteurs, mais surtout montre combien la confrontation des écrits de Sartre et Beauvoir est une démarche précieuse, pour qui veut bien dépasser une prétendue rivalité et les laisser dialoguer, en toute liberté.» – Anne Strasser

01.01.2022

Cingria, chat savant
dans Le Courrier

Cette riche somme d’archives puisées aux quatre coins de l’Europe vient compléter, par l’exubérance matérielle des traces cingriesques, les Œuvres complètes parues entre 2011 et 2018 à L’Âge d’Homme. Un éclairage soigneusement confectionné et bienvenu qui permet de nuancer la légende d’une comète littéraire sortie de nulle part tout en illustrant la singularité d’une démarche, aussi bien physique que manuscrite. – Maxime Maillard

30.12.2021

Nul n'est prophète en sa Russie
dans Le temps

«Contraint à l’exil après une vie dans les marges, Sergueï Dovlatov n’a eu de cesse de raconter son pays et ses dérives. La Valise donne toute la mesure de sa douce ironie.» – Marco Dogliotti

14.08.2021

Abel et Caïn dans une ferme en Toscane
dans L'Opinion, In folio

Témoignage sur la crise qui a frappé au début du siècle les petits propriétaires terriens, et sur le dégoût de l’auteur devant la décrépitude des valeurs traditionnelles d’honnêteté, foulées aux pieds par des vautours sans scrupule. L’incapacité pathétique de Remigio à régner réellement sur ses terres, reflet de l’échec de l’auteur, confère à ce personnage une place parmi les anti-héros défaitistes de la littérature de l’époque, révélatrice d’une crise de la conscience européenne. Sous un autre angle, Le Domaine
est une peinture vivante et charnelle du monde paysan de Toscane, riche en détail sur les méthodes de travail, les coutumes, la culture populaire ou la gastronomie. Indépendamment de ces aspects historiques et locaux, on peut prendre ce beau roman comme un grand drame à la résonance universelle et aux accents quasi bibliques, une variation sur le thème du duel entre frères ennemis et du meurtre d’Abel par Caïn. – Bernard Quitiny

02.06.2021

Raluca Antonescu: "En écrivant, j'ai l'impression de travailler la terre"
dans Le Temps

Grand portrait de dernière page du Temps mené par Julien Burri. 

13.02.2021

La fin du Régime de Vichy
dans Le Temps

«Walter Stucki est l’une des gloires de la diplomatie suisse. Il fut un proche et un critique de Pétain, comme le rappellent ses Mémoires sur la fin de Vichy de nouveau publiées.» – François Nordmann

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01.12.2020

Au plus près des poètes, avec Jean-Luc Steinmetz
dans Le Temps

«Comme les rhinocéros de Java ou les pandas géants, les ouvrages de critique littéraire de qualité sont une espèce en voie de disparition (...) Il est rare qu’autant de savoir s’allie à un sens de la mesure aussi bien proportionné. Ces poètes qu’on appelle maudits (par allusion aux Poètes maudits de Verlaine qui date de 1884) méritent qu’on remette à l’honneur le genre d’ouvrages auquel ils appartiennent.» – John Jackson

13.11.2020

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