
Rimbaud et la veuve
Edgardo Franzosini
Traduit de l’italien par Philippe Di Meo
CHF 20 / € 17.50
«L’année 1875 marque un tournant, raison pour laquelle on parle habituellement d’un avant et d’un après cette date, c’est l’année au cours de laquelle commence ce qu’on a appelé “le silence de Rimbaud”. Sur le silence du poète des Illuminations, on a écrit des milliers et des milliers de pages. Trop, peut-être. Tant et tant qu’on aurait envie de liquider la question comme le fit Remy de Gourmont: “Il vécut comme poète ce que vit un champignon – peut-être vénéneux...”
Si nombreuses et plutôt discordantes sont les explications quant aux motivations d’une telle décision, “logique, honnête et nécessaire” à en croire Verlaine, l’opinion est unanime pour situer le début de cette véritable aversion pour la littérature, précisément au cours de cette période.
L’année 1875 est cependant également celle où, vers le milieu du printemps, après un séjour d’environ deux mois à Stuttgart et après avoir traversé à pied toute la Suisse, depuis la frontière allemande jusqu’au Lac Majeur, Rimbaud pénètre en Italie, traverse une partie de la Lombardie, et s’arrête à Milan.»
Entre avril et mai de cette année 1875, vagabondant à travers l’Italie à demi mort de faim, il est hébergé, nourri et soigné un mois par une mystérieuse dame milanaise. Edgardo Franzosini recompose non seulement son séjour en faisant parler les traces légères laissées par le poète dans le Milan de l’époque mais, avec un luxe de détails, il brosse aussi un admirable portrait de Rimbaud.
Rimbaud, Truffaut, vies poétiques dans Le nouveau blog littéraire de Pierre Ahnne
«Le pari de Franzosini est de tirer de cet épisode quasi hypothétique tout le possible, en se gardant de broder pour compléter comme il le faisait dans les deux autres ouvrages. Il y parvient grâce à sa technique habituelle, toute en contours, détours, annexes, parenthèses et érudition malicieuse. Explorant en détail la vie à Milan à l’époque où Rimbaud y serait passé, troussant la comédie que fut l’érection d’un buste du poète à Charleville, s’attardant sur les aventures de l’inénarrable Paterne Berrichon, le beau-frère posthume…»
Rimbaud et la veuve dans Le Blog de Denis Montebello
«S'il s'intéresse à la Dame de Milan, aux (quatre) femmes de sa vie, Edgardo Franzosini n'oublie pas la passion tumultueuse qui fit longtemps scandale. Rimbaud n'est pas un saint. Tout n'est pas exemplaire chez lui. On est très loin de l'hagiographie voulue par Isabelle, et de Paterne Berrichon. Un anarchiste qui se conforme, par intérêt, par calcul, à la morale très catholique de celle qu'il veut épouser ; qui n'hésite pas, pour lui plaire, à comparer Rimbaud à Jésus. Isabelle ne voulait qu'un thème: le sien. Ce n'est évidemment pas celui d'Edgardo Franzosini.»
Rimbaud et la veuve, Franzosini: fiche de presse
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Rimbaud et la veuve, Franzosini: couverture HD
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Titre | Rimbaud et la veuve |
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Auteur | Edgardo Franzosini |
Traducteur | Traduit de l’italien par Philippe Di Meo |
Date de parution | 12/05/2023 |
Format | 12 x 18 cm |
Nombre de pages | 120 |
ISBN | 9782889601189 |

Edgardo Franzosini (La Valletta Brianza, 1952) est un écrivain, biographe et traducteur italien. Il a écrit des œuvres biographiques libres et érudites sur Raymond Isidore dit «Monsieur Piquassiette», Arthur Rimbaud, l’acteur hongrois Bela Lugosi et le sculpteur Rembrandt Bugatti.