Edgardo Franzosini

Edgardo Franzosini (La Valletta Brianza, 1952) est un écrivain, biographe et traducteur italien. Il a écrit des œuvres biographiques libres et érudites sur Raymond Isidore dit «Monsieur Piquassiette», Arthur Rimbaud, l’acteur hongrois Bela Lugosi et le sculpteur Rembrandt Bugatti.

Extraits de presse

Rimbaud l’Italien dans Livre’arbitres

«De ces infimes traces, ce léger déplacement d’air, Edgardo Franzosini fait son miel, menant une enquête passionnante parmi les fantômes [...] Le mystère s’épaissit à la lecture de ce petit livre jaune, au charme indéfinissable.» – Frédéric Chef

Rimbaud et la veuve, d’Edgardo Franzosini dans La viduité

«Délicieux, ironique et érudit, voyage sur les traces d’un énigmatique séjour de Rimbaud à Milan. Avec sa verve habituelle, ici son sens du détail, sa très grande capacité à donner sa juste place, pleine d’incertitude et d’intérêt, à un témoignage, Edgardo Franzosini trace son chemin dans le mythe Rimbaud, dans le peu que l’on sait d’une vie, dans les traces qui en dessinent les contours contemporains. Rimbaud et la veuve parvient subtilement à retracer le mystère, l’errance magnifique, d’un homme dans toute sa fugitive grandeur.»

Rimbaud et la veuve, d’Edgardo Franzosini dans Libération

«L’écrivain italien Edgardo Franzosini, après s’être penché sur l’acteur hongrois Bela Lugosi, immortel Dracula des années 1930, écrit tout un livre sur ce séjour milanais. Il restitue bien l’évanescence de la vie de Rimbaud à partir de cette période. Et pourtant le fantôme prend parfois corps grâce à la recherche érudite de l’auteur.» – Frédérique Fanchette

Des nouvelles d’Arthur Rimbaud dans Le Courrier

«Avec Rimbaud et la veuve, Edgardo Franzosini se livre à un savoureux exercice d’érudition sur les traces milanaises du poète aux semelles de vent (...)  Et c’est avec un plaisir non dissimulé et une malice encyclopédique qu’il nous promène dans ce songe rimbaldien tout en prenant soin de rétablir la vérité, lorsqu’elle se laisse saisir.» – Maxime Maillard

Rimbaud et la veuve, d’Edgardo Franzosini dans Le Monde

«Au printemps 1875, Arthur Rimbaud quitte Stutt­gart, traverse la Suisse et arrive à demi mort de faim à Milan. Il y reste quelques semaines. De ce mystérieux séjour italien ne subsiste rien, ou presque: une carte de visite, aujourd’hui disparue, sur laquelle le poète de 20 ans a juste inscrit son adresse milanaise, et quelques mots de témoins secondaires. En particulier une allusion de Verlaine à une «vedova molto civile» («veuve très charitable») que Rimbaud aurait connue sur place, et peut-être aimée. Partant de ces traces infimes, vagues, contradictoires, l’écrivain Edgardo Franzosini mène les investigations pour reconstituer ce printemps crucial: 1875 est aussi l’année où Rimbaud renonce à la littérature. Que venait-il faire à Milan? Qui était cette veuve? Est-ce à elle qu’il pensait en composant certains vers des Illuminations? Les recherches n’aboutissent à rien de définitif. Elles érodent même les minces certitudes qui couraient sur le sujet. Mais ce court voyage sur les pas de deux fantômes est absolument délicieux. Au plaisir de fréquenter Rimbaud l’Italien s’ajoute l’exquis frisson d’une enquête impossible.» – Denis Cosnard, Le Monde des livres

Rimbaud et la veuve, d’Edgardo Franzosini dans Poesibao

«La précision d’Edgardo Franzosini citant et se plaçant sous les auspices des mémoires d’Étiemble, creusant la matière infime, anime les visages, les rues, les écrits et les mentalités, donne chair à l’époque sans trahir les grands blancs touchant au séjour du partant pour l’Afrique via Java et retour, avant départ (presque) définitif à Aden.» – René Noël

Rimbaud et la veuve, d’Edgardo Franzosini dans Le Lorgnon mélancolique

«Cette enquête menée tambour battant autour d’un presque blanc biographique n’est au fond qu’un fil conducteur, une sorte de MacGuffin littéraire autour duquel Franzosini déploie un riche portrait d’Arthur Rimbaud tout en contrastes, contradictions et suppositions qui creusent davantage le mystère de celui qui fut à la fois une sorte d’ange voyou, ardemment dromomane, un peu beatnik avant l’heure, un électron libre incontrôlable et insupportable pour certains (sa mère principalement) et pour d’autres (amis et littérateurs) un «poète, prophète, visionnaire, dieu» – bref, «quelque verbe fait chair» selon son beau-frère Paterne Berrichon.» – Patrick Corneau

Rimbaud, Truffaut, vies poétiques dans Le nouveau blog littéraire de Pierre Ahnne

«Le pari de Franzosini est de tirer de cet épisode quasi hypothétique tout le possible, en se gardant de broder pour compléter comme il le faisait dans les deux autres ouvrages. Il y parvient grâce à sa technique habituelle, toute en contours, détours, annexes, parenthèses et érudition malicieuse. Explorant en détail la vie à Milan à l’époque où Rimbaud y serait passé, troussant la comédie que fut l’érection d’un buste du poète à Charleville, s’attardant sur les aventures de l’inénarrable Paterne Berrichon, le beau-frère posthume…»

 

Rimbaud et la veuve, d'Edgardo Franzosini dans Sitaudis

«Traces infimes, starters inframinces suffisant pour que Edgardo Franzosini se lance dans une enquête – disons mieux un « vagabondage » – qui sera prétexte à multiples pistes, rappels, hypothèses, fantasmes. La relation de cet épisode si pauvrement documenté oblige dès lors "à deviner ou à construire", ce à quoi s’emploie Franzosini au gré de sa fantaisie étayée par sa connaissance précise, documentée, de la geste et de l’œuvre rimbaldiennes.» – Jacques Barbaut

Rimbaud et la veuve dans Le Blog de Denis Montebello

«S'il s'intéresse à la Dame de Milan, aux (quatre) femmes de sa vie, Edgardo Franzosini n'oublie pas la passion tumultueuse qui fit longtemps scandale. Rimbaud n'est pas un saint. Tout n'est pas exemplaire chez lui. On est très loin de l'hagiographie voulue par Isabelle, et de Paterne Berrichon. Un anarchiste qui se conforme, par intérêt, par calcul, à la morale très catholique de celle qu'il veut épouser ; qui n'hésite pas, pour lui plaire, à comparer Rimbaud à Jésus. Isabelle ne voulait qu'un thème: le sien. Ce n'est évidemment pas celui d'Edgardo Franzosini.»

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