Le Panopticum
Andreï Sobol
Avant-propos et traduction du russe de Fanchon Deligne
Approchez, approchez, lecteurs et lectrices, n’ayez pas peur: venez découvrir Le Panopticum d’Andreï Sobol!
CHF 16.50 / € 15
Idéaliste, Andreï Sobol (1888-1926) n’a de cesse de chercher une cause juste, dans laquelle s’engager corps et âme. Une cause qui puisse l’arrimer dans cette Russie qui lui est chère. Mais de désillusion en désillusion, il n’y trouvera jamais sa place... En 1926, trois ans après avoir renoué par nécessité avec le pouvoir soviétique, et à la suite de deux tentatives de suicide commises en 1924 et 1925, l’écrivain met fin à ses jours. Son œuvre sera occultée par le régime durant les soixante prochaines années.
Le Panopticum, écrit peu de temps avant que Sobol ne commence à sombrer, porte assurément l’empreinte de sa vie tumultueuse, charriant pêle-mêle, au travers de curieux personnages, les élans, les tourments et les espoirs brisés qui l’ont habité. Cet auteur en qui Varlam Chalamov voyait «la conscience de l’intelligentsia russe» est aujourd’hui publié pour la première fois en français.
Les panopticum russes du début du XXe siècle sont les héritiers des cabinets de curiosités, riches de tout ce qui fait la diversité vivante et fossile. L’un d’entre eux, perdu dans un village russe en proie à la guerre civile, sert de théâtre à ce court roman publié en 1925. Ses membres du personnel, la femme avec le cœur à droite, l’homme avec la peau sur les os, la femme avec une tresse longue de deux mètres, le Lilliputien, la femme de deux cents kilos et Tsimbaliouk, le directeur de la compagnie, font face à l’arrivée fracassante d’une communauté d’anarchistes-égocentristes en fuite...
Coup de♥ des libraires:
Librairie Jonas, Paris:
«Un ovni de la littérature russe des années 1920! À l'image de son auteur, les personnages qui peuplent ce roman sont les parias d’une Russie qui jouit encore de l’esprit de liberté post-1917... N’ayez pas peut: entrez dans le Panopticum!»
L’oiseau tempête, Saint-Nazaire:
«La satire féroce d’un monde qui en remplace un autre, d’une marge qui en chasse une autre dans l’immuabilité glaciale de la Russie. Une curiosité à découvrir.»
Monstrueuse URSS dans Le Monde
«Publié en 1925, Le Panopticum est un livre-bilan, dans la mesure où l’on peut parler de bilan pour un chaos. Un chaos qui règne non seulement chez l’auteur lui-même, sans cesse à la recherche d’une “juste cause”, mais aussi dans toute l’URSS, où le rêve d’un “paradis des travailleurs” tourne vite au cauchemar. (...) Les épisodes défilent à grande vitesse et s’entrechoquent comme dans un kaléïdoscope. Cette narration enfiévrée et excentrique reflète autant les recherches avantgardistes de l’époque que la personnalité de l’auteur. Une découverte.» – Elena Balzamo
Le Panopticum dans QWERTZ
«Redécouvert par Annick Morard, ce bref roman du début des années 1920 met en scène, en une succession de tableaux grotesques, le remplacement d’un monde par un autre. Dans la petite ville de Krasno-Selimsk, le Panopticum donne à voir une collection de freaks vivants (la femme au cœur à gauche, l'homme avec la peau sur les os...), d’automates et de personnages historiques en cire. Survient une communauté d’anarchistes-égocentristes qui s’emploie à liquider les reliques du passé, avant de poursuivre son chemin. Métaphorique, souvent énigmatique, ce récit d'une fantaisie roborative témoigne du chaos socio-politique des premiers temps de l’ère soviétique.» – Nicolas Julliard
Andreï Sobol, idéaliste désilusionné entre bagne tsariste et geôle bolchévique dans Médiapart
«Approchez, approchez, lance Deligne en ouverture de son avant-propos, et elle a bien raison: Le Panopticum est une merveille de guingois, comme ces masures du premier chapitre "semblables à des petits raisins secs sur une brioche vaporeuse", une merveille sauvée du désastre, tératologique, déchirante et grotesque dans la tradition de Gogol; d’ailleurs le livre tient dans la poche intérieure d’un manteau, il est fait pour être diffusé en secret, oublié sur un divan, dans une calèche ou un tramway, lu dans le noir à la lumière d’une loupiote, déclamé sur une estrade, feuilleté dans un cagibi, volé dans une bibliothèque et brandi comme l’antidote à tous les manifestes.» – Pierre Senges
Fiche de presse: Le Panopticum
Télécharger (PDF - 622.02k)
Couverture HD: Le Panopticum
Télécharger (JPG - 2.17 MB)
Titre | Le Panopticum |
---|---|
Auteur | Andreï Sobol |
Traducteur | Avant-propos et traduction du russe de Fanchon Deligne |
Date de parution | 13/09/2024 |
Format | 12 x 18 cm |
Nombre de pages | 88 |
ISBN | 9782889601523 |
Andreï Sobol (1888-1926) est un auteur russe, que Varlam Chalamov qualifia de «conscience de l’intelligentsia russe».