La valise
Sergueï Dovlatov
Traduit du russe par Jacques Michaut-Paternò
Huit objets sortis de la valise de Dovlatov lors de son exil sont autant de prétextes à des récits autobiographiques.
Chacun de ces objets lui rappellera une histoire particulière de sa vie en URSS; des histoires qu’il racontera avec concision dans des textes haletants, drôles et au rythme nerveux.
La valise a une composition particulière («cubique» dira le critique Elisseïev) qui lui donne un cadre très intime où affleurent plus que jamais nostalgie et tristesse face à l’absurde. Mais, comme toujours chez Dovlatov, c'est la dérision et l’ironie tendre qui l'emportent.
CHF 17 / € 14
Huit objets sortis de la valise de Dovlatov lors de son exil sont autant de prétextes à des récits autobiographiques :
- Les chaussettes finlandaises
- Les chaussures du maire
- Un costume croisé convenable
- Le ceinturon d’officier
- La veste de Fernand Léger
- La chemise en popeline
- La chapka
- Les gants d’automobiliste
Les soviétiques avaient droit à trois valises en quittant l’URSS; Dovlatov se surprend à n’en réunir qu’une. Une en carton recouverte de toile avec au fond une reproduction sur un vieux journal de Karl Marx et sur le couvercle, une photographie du poète Joseph Brodsky. Entre les deux, toute sa vie à Leningrad.
Chacun de ces objets lui rappellera une histoire particulière de sa vie en URSS; des histoires qu’il racontera avec concision dans des textes haletants, drôle et au rythme nerveux.
La valise est un livre de récits à la composition particulière («cubique» dira le critique Elisseïev) lui donne un cadre très intime où affleurent plus que jamais nostalgie et tristesse face à l’absurde. Mais, comme toujours chez Dovlatov, c'est la dérision et l’ironie tendre qui l'emportent.
Coups de ♥ des libraires
Librairie Actes Sud, Arles:
«Drôle, tendre, ironique, lucide, cruel, désabusé, alcoolisé, sarcastique, moqueur et très, très, très bien écrit.» – Igor Kovaltchouk
Le Monte en l’air, Paris:
«Mais quel raconteur d’histoires! Humour décapant, situations absurdes, personnages hauts en couleurs, ce récit par huit objets sortis d’une valise sont autant de prétextes pour raconter l’exil.» – Aurélie Garreau
- Présentation dans La Grande librairie grâce à Damien Malfait de la librairie du Boulevard à Genève: «Il nous décrit à travers huit petits textes absolument délicieux, drôles, surréalistes, ce qu'il y a dans cette valise. À découvrir absolument si vous avez envie de rire de façon intelligente.»
- «Nul n'est prophète en son pays tel Dovlatov». Page entière dans Le Temps par Marco Dogliotti, 15.08.2021.
- «Le Compagnon des humbles», superbe article de Maxime Maillard dans Le Courrier, 10.06.2021.
- «L'oeuvre puissante de Dovlatov, une des plus belles plumes de Russie», Les lecteurs, 3.05.2021.
- Une présentation détaillée de La valise sur Pativore, 17.09.2021.
- Une étude scientifique sur «L'Usage symbolique du monde des objets» chez Dovlatov par Catherine Gery sur le site de l'INALCO.
Éditer Dovlatov dans En attendant Nadeau
«Sergueï Dovlatov est une figure atypique et talentueuse de la littérature russe souvent perçue confusément par les lecteurs francophones. Ses livres sont tous brefs et marqués par un style immédiatement reconnaissable, laconique et alerte. Dovlatov se réclame de la concision d’un Hemingway. Son écriture séduit par sa désinvolture, son goût de l’anecdote, du détour, du trait d’esprit, et même de la blague (...) L’écrivain a conscience d’occuper dans la littérature russe une place à part. Il l’affirme dans le bel entretien de 1988 avec John Glad donné à lire en annexe du Compromis: alors qu’en Russie «la littérature s’est chargée de l’interprétation intellectuelle du monde», lui se contente de raconter des histoires, et se veut modestement un «nouvelliste, un storyteller». Il aura su toutefois se forger un style, ce qui n’est pas rien, et expérimenter avec la forme du livre (…) L’auteur qui a su si bien mettre à nu les rouages du système social soviétique meurt, avec un certain sens de l’Histoire, en 1990. Il ne sera pas là pour assister à l’incroyable engouement que suscitera son œuvre dans la Russie post-soviétique, où il reste l’un des auteurs les plus populaires du vingtième siècle.» – David Novarina
Nul n'est prophète en sa Russie dans Le temps
«Contraint à l’exil après une vie dans les marges, Sergueï Dovlatov n’a eu de cesse de raconter son pays et ses dérives. La Valise donne toute la mesure de sa douce ironie.» – Marco Dogliotti
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Titre | La valise |
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Auteur | Sergueï Dovlatov |
Traducteur | Traduit du russe par Jacques Michaut-Paternò |
Date de parution | 22/04/2021 |
Format | Poche |
Nombre de pages | 176 |
ISBN | 978-2-88960-045-8 |
Sergueï Dovlatov (1941-1990) est né dans l’Est de la Russie. Journaliste dans des journaux de province, il ne sera jamais publié de son vivant en Union Soviétique, où ses écrits sont taxés d’«idéologiquement hostiles». Il émigre aux États-Unis en 1978 (à 37 ans). Ses écrits, romans et nouvelles, des comédies autobiographiques, y sont enfin publiés, notamment dans The New Yorker. Il est aujourd'hui unanimement acclamé par la critique russe et ses récits sont très populaires en Russie.