Des cités détruites au monde inaltérable: Journal d’Italie
Max Picard
Traduit de l’allemand par Jean-Jacques Anstett
Une promenade contemplative et intemporelle dans l’Italie de l’après-guerre sur les traces de l’intériorité et de la beauté salvatrice.
Avant-propos de Giani Stuparich
Introduction de Silvano Zucal
Postface de Michael Picard
CHF 24 / € 20
Les pérégrinations lentes de l'auteur, à la rencontre d’une Italie en pleine métamorphose au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, dessinent en creux une sorte de geographia perennis où la ténacité d’une culture, l’insistance de la nature et l’écoute patiente d’un regard empreint de métaphysique jalonnent des chemins buissonniers de résistance, comme autant de voies dérobées au spectre de la destruction dans le siècle.
« Livre d’images sur des images », selon les mots du fils de l’auteur, son itinéraire s’offre comme une propédeutique en forme d’élévation spirituelle, « une école pour apprendre à poser un regard imagé sur les choses et sur les êtres ».
Des cités détruites au monde inaltérable dans Famille Chrétienne
«Max Picard est l’un de ces nombreux illustres inconnus dont la pensée mériterait bien plus que l’oubli ouaté dans lequel on la conserve. Ce juif converti au catholicisme fut l’ami de Gabriel Marcel et influença Emmanuel Levinas: c’est dire s’il fut lu. Voyageant en Italie en 1949, il livre ses réflexions dans un paysage marqué à la fois par la Seconde Guerre mondiale et la civilisation romaine. L’Italie est restée rurale, elle panse encore ses plaies et ignore qu’elle va entrer, comme l’ensemble de l’Occident, dans l’air du temps qui doit passer plus vite pour toujours consommer plus. Entre l’immédiat et l’immortel vient s’incruster l’Éternel. "Nous sommes plus sauvés que nous le savons", dit le philosophe qui, lui, a su voir au-delà des apparences.» – Théophane Leroux
Max Picard, voyage intérieur en Italie dans La Revue des Deux-Mondes
Ancien rédacteur en chef du «Monde des Livres» et ami de la «Revue des Deux Mondes», le critique littéraire Patrick Kéchichian nous a quittés le 18 octobre à l'âge de 71 ans. Au début du mois, il publiait une critique du dernier ouvrage de Max Picard dans la Revue des Deux-Mondes: «Une gravité s’installe, dont l’Italie est le cadre, devenu intime. Elle renvoie à chaque instant l’homme à son devoir de penser, à sa vocation de partager, loin d’une solitude confortable, avec ses semblables, au-delà du visible et de l’immédiat.»
« Journal d’Italie » de Max Picard, un voyage intérieur dans La Croix
Avec son « Journal d’Italie », le poète et philosophe invite à l’attention et à la contemplation. - Élodie Maurot
Patrick Corneau à propos de Max Picard dans Le lorgnon mélancolique
Vous cherchez un «livre de vacances», un livre pour vous évader, prendre la poudre d’escampette de la rabâcheuse quotidienneté avec ses ennuis et ses déceptions? Un livre pour voyager dans le temps et l’espace sans perdre pied? J’ai mieux à vous proposer: un livre qui serait tout cela à la fois et, sans être une fuite dans le pur divertissement, vous exhausserait, vous élèverait par sa profonde dimension de sapience, de sagesse.
Des cités détruites au monde inaltérable: fiche de presse
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Titre | Des cités détruites au monde inaltérable: Journal d’Italie |
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Auteur | Max Picard |
Traducteur | Traduit de l’allemand par Jean-Jacques Anstett |
Date de parution | 17/06/2022 |
Format | 14 x 21 cm |
Nombre de pages | 260 |
ISBN | 978-2-8896-0078-6 |
Médecin de formation, philosophe et écrivain juif allemand vivant en retirance dans le Tessin à partir des années vingt, Max Picard (1888-1965) fut l’ami d’Emmanuel Levinas — qui lui emprunta sa notion de «visage humain» — et l’auteur prolifique d’ouvrages inspirés, à mi-chemin de la réflexion philosophique et de la contemplation poétique.
Les éditions La Baconnière ont entrepris la réédition critique de cette œuvre vouée à l’essentiel (Le monde du silence, 2019 ; Des cités détruites au monde inaltérable, 2022).