
Thessalonique
Dans le flux des vivants et des morts
Jil Silberstein
À la recherche d’un lieu propice où penser sa vie, Jil Silberstein revient à Thessalonique pour un séjour d’un mois.
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À la recherche d’un lieu propice où penser sa vie, Jil Silberstein revient à Thessalonique pour un séjour d’un mois.
La capitale de la Grèce du Nord, riche en strates byzantines et ottomanes, terre d’accueil d’innombrables réfugiés chassés par les guerres balkaniques puis par la Grande Catastrophe de 1922, haut lieu enfin d’une poésie introspective extrêmement attachante, se révèle un choix judicieux qui lui offre de longues promenades où il explore les vestiges de son passé et observe ses habitants.
Pour faire face à son histoire personnelle, Jil Silberstein emporte une quinzaine de livres. Ces derniers, la ville et les quelques personnes qu’il rencontre vont devenir le substrat de ce délicieux journal à la fois érudit et léger.
Renouer avec le bonheur d’écrire, à Thessalonique dans Le Temps
«Tiraillé par le doute, Jil Silberstein a trouvé refuge en Grèce pour “faire le point”. Doué pour l’introspection, l’auteur sait aussi se rendre réceptif à la pulsation des lieux. [...] Dans ce livre de promenades érudites dans la ville comme dans la vie, certaines des plus belles pages sont assurément celles consacrées au bonheur d’écrire.» – Marco Dogliotti
Visages des autres dans Le Monde des Livres
«Durant un mois, au printemps 2023, Jil Silberstein s’est installé à Thessalonique, en Grèce, pour, échappant à son labyrinthique intime, se lancer dans une nécessaire pesée de sa vie. À 74 ans, le poète, journaliste, essayiste et éditeur (entre autres), qui a parcouru le monde en tous sens, se sait entré dans ses ultimes années. Le moment est venu de se regarder en face. Le journal de ce mois d’exil lumineux est un texte brûlant, impatient, non dénué de mélancolie et d’auto-ironie. Aucun enfermement narcissique ne l’effleure. C’est le contraire, et c’est ce qui lui donne toute sa puissance: à se chercher soi-même dans les rues de la ville cosmopolite, où le passé à la fois le plus radieux et le plus tragique affleure sans cesse, ce sont les visages des autres qui surgissent. La multitude. Le sort commun. Et la vie s’accomplit en se projetant plus loin.» – Florent Georgesco
Thessalonique dans Desmos
«Armé d’un guide, d’une histoire de la ville, d’une carte, de textes poétiques et d’un recueil de cartes postales anciennes, il va passer un mois de printemps à Thessalonique. Il va en déambulant chaque jour dans les rues, y découvrir le riche passé des lieux mais aussi l’esprit de ceux-ci au fil de rencontres plus ou moins improbables. La mémoire juive de cette ville riche de la présence des Modiano et autres Nehama est omniprésente pour lui, qui a enquêté à Iasi sur ses origines, tout comme celle des résistants à l’emprise ottomane ou des combattants de la guerre civile. C’est toute l’histoire de la ville qui est traversée au gré des rues, des monuments ou des rencontres. C’est le cinéma d’Angelopoulos qui défile sous ses yeux, c’est le rebétiko qui résonne à ses oreilles avec les poèmes de Yorgos Iaonnou ou de Yorgos Themelis» – Jean-Daniel Murith
Ode à la vie à Thessalonique dans Le Courrier
«Journal savoureux d’un séjour en Grèce du Nord, le dernier livre de Jil Silberstein invite à garder les sens en éveil et la pensée alerte. [...] De ce va-et-vient entre soi et le monde, à un âge où il n’est plus temps de se raconter des bobards, émerge une ode sincère à l’existence, à la fois légère, vagabonde et érudite. Car à la question qui ouvre subtilement l’avant-propos du livre – «Avez-vous aimé vivre?» – il ne fait guère de doute que Jil Silberstein répondrait “oui”.» – Maxime Maillard
Fiche de presse: Thessalonique
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Couverture: Thessalonique
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Titre | Thessalonique |
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Auteur | Jil Silberstein |
Date de parution | 20/05/2025 |
Format | 14 x 21 cm |
Nombre de pages | 216 |
ISBN | 9782889601769 |

Poète, chroniqueur, essayiste et critique littéraire, lauréat du Prix Schiller, Jil Silberstein est également traducteur de Georg Trakl, Czesław Miłosz et Lawrence d’Arabie.