★ sélection Prix Mémorable

Le ciel tombe

Lorenza Mazzetti

Traduit de l’italien par Lise Chapuis

«Tout le monde a souligné que le livre est très amusant, parce qu’il est en effet comique, les pensées de la petite fille sont vraiment drôles. Mais une phrase importante a été dite par le poète français Henri Michaux lorsqu’il l’a lu: “C’est un petit livre féroce”… C’est un livre féroce. Car dans l’innocence de cette enfant qui pense, qui parle, qui questionne, il y a toute la férocité d’une accusation qui n’est pas dite parce qu’elle n’est pas expliquée. C’est au lecteur de conclure ce qui s’est passé.» – Lorenza Mazzetti

 

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Penny raconte avec candeur, à travers ses yeux d’enfant, sa vie au début des années 1940 en Italie. Elle vit dans la grande villa de son oncle en Toscane avec sa sœur Baby à la suite de la mort de leurs parents. Ce sont les dernières années du fascisme; la propagande à l’école et le poids du catholicisme orientent les réflexions et les jeux des enfants. L’arrivée des soldats allemands à la villa est une nouvelle source d’amusement pour les deux filles, mais Penny est de plus en plus tourmentée par la révélation du curé que son oncle adoré, juif, n’ira pas au Paradis. Ce conte magique et poétique connaîtra un dénouement tragique qui changera radicalement la vie de la jeune protagoniste.

Récit autobiographique, Le Ciel tombe, publié en 1961, raconte la jeunesse de Lorenza Mazzetti et de sa sœur jumelle.

 

Coup de ♥ des libraires:

Nathalie, Librairie Jonas, Paris:

«Comme Sophie, son alter ego ségurien, Penny tente en vain d’être une petite fille modèle mais, contrairement à la morale surranée des livres de la comtesse, la candeur toute en drôlerie qui émane des propos et pensées de notre petite héroïne, bouscule la norme adulte pour faire l’éloge des petites anarchies enfantines et dénoncer férocement, dans un dénouement tragique, toute la folie des hommes. Un récit autobiographiquepoignant que transcende la poésie du conte.»

Pierre, La vie devant soi, Nantes:

«Lorenza Mazzetti (Penny) et sa sœur (Baby) sont adoptées enfants par oncle (Robert Einstein) et tante ( Nina Mazzetti-Einstein) suite à la mort de leurs parents. Mazzetti conte leur enfance merveilleuse et préservée malgré le climat terrible: l’endoctrinement fasciste, l’antisémitisme de l’Église et la présence des soldats de la Wehrmacht au domaine. Il faudra bien le sentiment immodéré de l’amour et de la justice d’une fillette, pour nous rappeler l’ineptie, l’aveuglement sans limite que réclame le catéchisme fasciste. "Un petit livre féroce": drôle - grinçant - tragique - implacable.»

L’usage du papier, Trouville-sur-Mer:

«Ballottées de famille en famille jusqu’au giron de la guerre, deux jeunes sœurs expriment leur joie profonde d’être au monde. Un texte bouleversant de vérité.»

Andreas, Myriagone, Angers:

«Attention chef-d’œuvre! Le Ciel tombe de l’autrice et réalisatrice italienne Lorenza Mazzetti, publié en 1961 et traduit ici brillamment par Lise Chapuis est de ces textes à la présence immense, instantanément cultes et que l’on souhaiterait lus par tout le monde. Le Ciel tombe est une histoire d’enfance écrite depuis le regard d’une enfant, Penny, dans l’Italie fasciste des années 40. Penny et sa petite sœur Baby, duo de choc inséparable et malicieux, ont une vie rythmée par l’école où l’embrigadement fait rage, l’église où le dogmatisme est prépondérant, les jeux sans fin dans la campagne environnante qui voient ces deux institutions imprimer leurs marques sur l’imaginaire innocent des enfants, et le quotidien dans la villa de leur oncle Wilhelm et leur tante Katchen aux côtés de leurs deux filles Annie et Marie, où l’on devine des convictions politiques toutes autres (...) On ne s’y trompera pas, ce livre est une tragédie forgée sur le réel, c’est une œuvre d’une finesse incroyable, douce et drôle et amère, absolument bouleversante. C’est une œuvre qui parle du passé, qui tente de garder debout les souvenirs. Mais c’est aussi une œuvre qui parle, malheureusement, de nos temps présents, qui rappelle la folie de la guerre, des doctrines, qui tendent à séparer l’humanité et à approuver l’horreur.»

Paul, Le silence de la mer, Vannes

«C’est un grand livre sur l’enfance et ses jeux mais aussi une compréhension très fine de la manière dont l’inéluctable prend littéralement possession de l’espace. La simplicité du style nous laisse d’autant plus désarmés et admiratifs du geste littéraire de Mazzetti.»

Natacha, L’Atelier, Paris: 

«Si simple et si bouleversant.»

Quentin, Atout Livre, Paris

«Roman magique et magnifique de l’enfance; dans l’Italie catholico-mussolinienne, la jeune Penny, sa sœur, ses cousines et la bande de gamins du village jouent et rejouent, dans une cruauté mimétique, la geste du régime... La douceur toscane et la grande villa de l’oncle se prêtent à merveille à ces jeux d’apprentissages et de rituels. Mais nous sommes en 1943 et la fin de l’enfance s’approche sans crier gare avec uniformes et bruit de bottes...»

 Michel, Lucioles, Vienne:

«Ce regard d’enfant, innocent et qui laisse malgré l’humour le lecteur avec un sentiment de malaise grandissant a touché juste.»

Aurélie, Le Monte-en-l’air, Paris:

«Merveille que ce récit d’enfance - un duo de fillettes - dans l’Italie des années 40 ou fascisme et religion sont omniprésents.»

Marguerite, Terre des livres, Lyon:

«Un texte culte que tout le monde devrait lire.»

Lise, Le grain des mots, Montpellier:

«Avec une vivacité sublime Lorenza Mazzetti retrace son enfance et comment la violence des adultes parasite les jeux d'enfants. Tragique et brillant.»

«Le ciel tombe» sélectionné pour le Prix Mémorable!

Joie! Le ciel tombe de Lorenza Mazzetti, traduit de l’italien par Lise Chapuis, est dans la première sélection du beau prix Mémorable.

Parmi une sélection absolument réjouissante: Dubalu de Bernard Waller, l’Herbier de prison de Rosa Luxemburg, Horcynus Orca de Stefano D’Arrigo, La Flétrissure de Emmy Hennings, Les Centaures & autres poèmes de Zuzanna Ginczanka, Les Effinger, une saga berlinoise de Gabriele Tergit et Les Garçons de la rue Pál de Ferenc Molnár.

La vérité est dans le regard des enfants dans En attendant Nadeau

«Les cours de catéchisme et la propagande fasciste deviennent des sujets de discussion entre ces enfants qui en font des repères alors même qu’ils enseignent l’innommable: l’oncle bien-aimé ira brûler en enfer car il est juif. Et la manière dont les nièces qu’il protège prennent la responsabilité de le sauver dit beaucoup de la façon dont les enfants se sentent toujours responsables des malheurs qui surviennent.» – Gabrielle Napoli

Le ciel tombe dans Lire et sortir

«Lorenza Mazzetti signe ici un roman autobiographique dévastateur, ciblant avec tendresse et beaucoup de pudeur, les traumatismes liés à l’enfance, si nombreux, trop nombreux, et infiniment injustes.» – Virginie

L’enfance retrouvée de Lorenza Mazzetti dans Le Temps

«Avec leurs amis, Penny et Baby jouent. À Adam et Eve, à Jésus et Satan, à la guerre, au docteur... Leurs dialogues sont dignes des pièces d’Ionesco. Ils s’adonnent gravement à leurs jeux, comme s’ils pouvaient rédimer un monde devenu fou. Ils sont de bonne foi, bien plus sensés que les adultes, ces grands et vieux enfants cruels. L’oncle Wilhem joue, lui aussi. À faire comme si de rien n’était. C’est sa manière, entre autres, de résister, courageuse, folle. Même lorsque la villa est bombardée, la vie de famille doit continuer de s’y dérouler, impassible, avec son décorum bourgeois: "On a entendu une mitrailleuse et peu après, un énorme bruit, comme la fin du monde. Sers le dessert, a dit oncle Wilhelm à Cosimo, et Cosimo a servi le dessert à tout le monde, et les aéroplanes sont partis."» – Julien Burri

Le ciel tombe, Lorenza Mazzetti dans Le lorgnon mélancolique

«Le ciel tombe est de ces chefs-d’oeuvres que l’on souhaiterait lus par tout le monde (...) une tragédie (au sens classique du terme) forgée sur le réel, une œuvre d’une finesse extrême, douce, drôle et amère, absolument bouleversante par son atroce dénouement. Une œuvre qui, si elle parle du passé et tente de garder debout des souvenirs tragiques, est une œuvre qui parle malheureusement de nos temps présents. Le ciel tombe rappelle la folie et les horreurs de la guerre – il est surtout un terrible avertissement: l’immonde ogre fasciste à la mâchoire de bronze ne dort que d’un œil!» – Patrick Corneau

Le ciel tombe, Lorenza Mazzetti dans La viduité

«L’injustice de l’enfance, ses punitions et déchirements où se dévoilent la guerre et le drame, les raisons de cet exil de Penny et Baby et la férocité dont le dénouement tragique éclaire chaque épisode, souvent comique et savoureux, de cette enfance sauvage. À hauteur, comme on dit, d’enfant, Le ciel tombe parvient à évoquer avec une terrible précision à la fois son égoïsme et son aveugle souci de l’autre (...) et invente une insidieuse prise de conscience par la mise en accusation de la meurtrière, religieuse, déraison de notre monde, de cette Italie durant la Seconde Guerre mondiale. Dans cette rieuse, ou presque, dissection des traumatismes d’enfance, Lorenza Mazzetti signe un bref roman d’où ressort peu à peu, avec une grande pudeur et simplicité, tout ce qu’on enlève à l’enfance.»

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portrait de Lorenza Mazzetti ©archivio Mazzetti
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Titre Le ciel tombe
Auteur Lorenza Mazzetti
Traducteur Traduit de l’italien par Lise Chapuis
Date de parution 31/05/2024
Format 14 x 21 cm
Nombre de pages 168
ISBN 9782889601370
Lorenza Mazzetti

Née à Rome le 26 juillet 1927 et morte dans la même ville le 4 janvier 2020, Lorenza Mazzetti était écrivaine, réalisatrice et peintre.

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