
La nuit au pas
Isabelle Cornaz
J’ai aimé profondément une ville – Moscou – qui a changé avec le temps, une partie de ce que j’aimais a disparu. J’ai commencé un récit dans lequel elle serait l’héroïne, un essai sur ses motifs réels ou fantasmés, ses trous et l’immensité du pays tout autour. Ce territoire est devenu un corps de rumeurs et de fossiles marins, un corps d’amours et de souvenirs, un corps d’une insoutenable violence.
CHF 19 / € 16
Isabelle Cornaz a vécu longuement à Moscou où elle a travaillé en qualité de journaliste. Se remémorant les détails de sa vie moscovite, elle dresse, dans La nuit au pas, un portrait ambivalent de la ville. S’y dévoile le corps de Moscou, ses cours intérieures, ses lieux invisibles et les marques de sa gentrification. Le récit s’éloigne ponctuellement de la capitale, de la proche banlieue jusqu’au cercle polaire, en survolant les villes secrètes de Russie.
Entre le songe des souvenirs et la réalité de la guerre qui traverse le récit comme des déflagrations, on avance au pas dans ce paysage désormais inaccessible à l’auteure.
La nuit au pas est un récit sur notre rapport à l’espace, à la mémoire et à la disparition.
Coups de ♥ des libraires
Adeline Gadomski, Payot Sion:
«Une claque! Quatre-vingts pages pour embrasser une ville, Moscou, dans toute sa splendeur, son insoutenable violence et sa complexité. Quatre-vingts pages à lire une première fois frénétiquement, parce que les images fortes s'enchaînent, puis plus lentement pour apprécier le style précis, poétique et flamboyant d'Isabelle Cornaz.»
Aurélie Garreau au Monte en l'air:
«Chuchoter la Russie et Moscou aujourd'hui, est forcément un exercice périlleux, pourtant Isabelle Cornaz y parvient magnifiquement avec ce court récit fragmentaire qui nous fait sentir les mille facettes d'une ville aujourd'hui honnie parce que traversée par la tragique histoire de la guerre.»
Frédéric Harscouët chez Durance:

Le Livre sur les quais
Du 1er au 3 septembre, le Livre sur les quais revient à Morges pour une quatorzième édition!
Retrouvez Isabelle Cornaz et André Ourednik en discussions et dédicaces.
Programme complet à retrouver sur le site: https://www.lelivresurlesquais.ch
Un Café littéraire avec Isabelle Cornaz
À la libraire Payot de Berne le samedi 14 octobre
de 11h à 13h
Café littéraire avec Isabelle Cornaz autour de son premier livre La nuit au pas.
Discussion avec Yann Courtiau et dédicaces.
Payot Berne
Neuengasse 25
La nuit au pas, Isabelle Cornaz dans Arcinfo
«Isabelle Cornaz décrit Moscou et la Russie par fragments de ce qu’elle en a aimé, et la violence qui les traverse. Un récit imagé qui questionne le rapport à l’espace et à l’histoire.» – Laurence de Coulon
Sanglots moscovites dans Le Matricule des Anges
«Rassemblant souvenirs, petites scènes d’ambiance, croquis du quotidien et remarques sur l’urbanisme ou l’actualité, son voyage en terre étrange nous rappelle tout à la fois ce qui fait le charme de la Russie et ce qui nous retient d’y gambader inconsidérément.» – Éric Dussert
Mosaïque moscovite dans Le Courrier
«"J’ai pensé à Moscou comme à un détail, une fleur." C’est en glaneuse, avec parcimonie et sans aplomb qu’Isabelle Cornaz fait bouquet dans La Nuit au pas. Recueil de fragments, de motifs et de notes de carnet retravaillées qui composent la mémoire vacillante d’une ville immense où elle aimait flâner.» – Maxime Maillard
La nuit au pas, Isabelle Cornaz dans La viduité
«L’intime et l’universel se dévoile et se révèle par barrières. On apprend alors la passion moscovite pour les barrières, "le sol est zébré, d’ombres et de soleil." Des barrières entre les tombes. Des barrières qui ne cessent de s’effriter, un territoire que l’on découvre par instantanés. "Les cabanons à poubelles sont entourés d’un grillage fermé à clé, mais troué." La nuit au pas accumule ainsi des anecdotes, en apparences dérisoires, souvent touchantes par leurs ellipses: "Aborder ce territoire chaotique, sans lien entre les choses."»
Les nouveaux visages de la rentrée dans Le Figaro
Isabelle Cornaz est un des nouveaux visages de la rentrée littéraire du Figaro littéraire:
«C'est avec une délicatesse proche de la grâce qu’Isabelle Cornaz revient sur ses années passées à Moscou. Cette finesse du regard illumine les pages de La Nuit au pas, à travers une suite de sensations, d’impressions, restituées par de brefs tableaux et saynètes.» – Thierry Clermont
La nuit au pas dans Le lorgnon mélancolique
«Parmi mes lectures de l’été, La nuit au pas d’Isabelle Cornaz est l’une des plus fortes. Voilà un livre selon mon cœur: de petites touches, retouches de façon kaléidoscopique, c’est-à-dire approchées et cumulatives pour dresser le portrait mi-réel mi-fantasmé d’une ville d’autant plus aimée qu’elle est insaisissable – et au-delà, l’âme d’une société que l’on peine à comprendre.» – Patrick Corneau
La nuit au pas dans L’Or des livres
«Ce texte profondément poétique plein de fraîcheur, de tendresse et de tristesse, nous plonge dans un temps suspendu, nous donnant l’impression de marcher comme un somnambule sur le fil du réel.» – Emmanuelle Caminade
Réflexion poétique sur fond de violence dans QWERTZ
Isabelle Cornaz est l'invitée de Sarah Clément sur QWERTZ pour la parution de son premier livre La nuit au pas.
La nuit au pas dans 24 Heures
«Comment parler de Moscou aujourd'hui? Cette ville, la journaliste romande Isabelle Cornaz y a vécu, notamment en qualité de correspondante pour la RTS. Ses souvenirs d'une capitale à laquelle elle n'a plus accès, et qui déjà s'effacent, se mêlent aux réalités de la guerre dans un premier livre pourtant très différent d'un reportage journalistique. La forme fragmentaire suggère plutôt le rêve éveillé. Dans une langue poétique parfois proche du haïku, elle compose, par touches, une image de la mégapole, de ses habitants et des soubresauts qui la traversent. (...) En filigrane se dessine une intéressante réflexion sur la gestion d'un territoire aussi gigantesque, et sur cette obstination à vouloir encore "prendre des terres pour avoir l'air fort". Dans la capitale, les aménagements urbains reflètent aussi les intentions du pouvoir: "Avec les ans, Moscou est devenue sucrée", du sucre pour endormir la rebellion.» – Caroline Rieder
Une écrivaine face aux mirages russe dans Le Temps
«La Nuit au pas est un livre comme chuchoté. Composé de fragments, de notes, d’éclats de souvenirs, de choses vues et entendues; autant d’instants fugaces qui, mis bout à bout, proposent le portrait kaléidoscopique d’un lieu, d’une ville, hautement inflammable: Moscou. Plus largement, avec un art du collage, des frictions d’atmosphères et des évocations, ce premier livre pose des questions intimes (comment un lieu s’immisce au plus profond de soi, qu’est-ce qui fait la réalité d’un territoire? Ce qu’en dit l’histoire officielle? Ou ce qui ne se raconte pas, l’ordinaire, l’insignifiant?) et politiques (comment la guerre modifie les êtres, les lieux? Comment la "Nuit" du titre se répand dans les rues, dans les têtes?)» – Lisbeth Koutchoumoff
La Nuit au pas en avant-critique dans Livres Hebdo
«La géopoétique est parfois plus éloquente que la géopolitique.»
Laurent Lemire
fiche de presse: La nuit au pas
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couverture HD: La nuit au pas
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portrait 1: Isabelle Cornaz ©Magali Dougados
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portrait 2: Isabelle Cornaz ©Magali Dougados
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portrait 3: Isabelle Cornaz ©Vanessa Rampton
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Titre | La nuit au pas |
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Auteur | Isabelle Cornaz |
Date de parution | 31/08/2023 |
Format | 14 x 21 cm |
Nombre de pages | 88 |
ISBN | 9782889601202 |

Isabelle Cornaz est née en 1982 dans une famille suisse et espagnole. Cette double origine, qui a beaucoup compté, a orienté ses études et l’a amenée à vivre une dizaine d’années à l’étranger, principalement à Moscou.
Après des études de langues russe et espagnole à l’Université de Genève puis un master à Londres en politique russe et études des nationalismes, elle travaille en qualité de journaliste pour différents médias francophones. Elle est aujourd’hui à la rubrique internationale de la Radio Télévision Suisse.