Inflorescence
Raluca Antonescu
L’histoire de quatre générations de femmes qui traversent le siècle.
CHF 26 / € 20
Jura, 1911. Une femme se désespère d’être à nouveau enceinte et se rend superstitieusement au lieu-dit Le Gouffre du diable pour implorer la fin de sa grossesse. À partir de ce lieu dont la terrifiante et réelle histoire nous est contée et de cette aïeule commune, Raluca Antonescu tisse quatre portraits de femmes ordinaires qui traversent de lourdes épreuves et dont les vies s'entrecroisent, et parfois se déchirent.
Le jardin, comme une trame, relie ces quatre destins. Plates-bandes ordonnées d’un lotissement Levitt ou serre tropicale en Argentine mais lieu-miroir qui n’appartient qu’à soi et qui permet la reconstruction.
Lorsqu’il y a plus d’une fleur sur une tige, on parle d’inflorescence. Les personnages féminins de ce beau roman se construisent au sein de leur jardin, chacune à son rythme, en se réappropriant ce savoir et l’inflorescence se fait l’expression de la transmission entre ces générations de femmes.
Cette fresque familiale, qui embrasse presque un siècle (de 1911 à 2007), suit donc l’évolution des rapports à la nature domestiquée. On passe ainsi d’une vie rurale dans le Jura à une vie de lotissement des années 1960 puis à une vie purement urbaine.
À la jonction de la nature writing et du féminisme, ce texte servi par une écriture sensorielle – particulièrement marquée par le sens du touché – a une sensibilité très contemporaine.
Depuis ses débuts, l’œuvre de Raluca Antonescu est construite sur le principe du roman choral qui lui permet d’étudier une thématique sous différents angles. Ses deux premiers romans ont traité de la solitude de l’enfance et de la migration du point de vue de la deuxième génération. Dans Inflorescence, ce sont les différentes constructions psychologiques face au jardin qui l’intéressent.
En termes de famille littéraire, on peut penser à Claire Genoux ou à Sylvie Germain.
Cycle "Rêver à la Suisse" à la Maison de la poésie à Paris avec Raluca Antonescu, auteure et Laurence Gudin, éditrice le 31 janvier 2022.
Deux prix pour Inflorescence
Raluca Antonescu lauréate du Prix des lecteurs de la ville de Lausanne et du Prix Pittard de l'Andelyn pour son roman Inflorescence !
- La très belle parution d'Inflorescence comme un roman du végétal et de la renaissance à RTS Culture et dans le QWERTZ le 6 janvier 2021.
- Anne Pitteloud, le 7 janvier 2021 dans Le Courrier: «Tressant le destin de quatre femmes, Raluca Antonescu fait du jardin une métaphore de la transmission entre générations».
- Tierry Raboud, le 9 janvier 2021 dans La Liberté: «Avec Inflorescence, l’écrivaine cultive une écriture en bourgeonnements qui traverse les générations».
- La viduité s'enthousiasme de l'ouvrage, en déclarant: «Se réjouir alors de voir naître, après Le grand vertige de Pierre Ducrozet, une littérature de l’écologie comme l’incarnation de la mauvaise conscience de nos époques aveugles».
- Les Chroniques Culturelles, par Caroline Doudet, le 7 janvier 2021, citant Inflorescence comme une très belle découverte: «Je conseille vraiment ce roman, je ne connaissais pas du tout Raluca Antonescu, mais j’ai bien envie de découvrir plus avant son travail».
- Mumu dans le blocage, le 9 janvier 2021: «Une lecture douce et délicate dont les ramifications humaines et environnementales s’infiltrent progressivement pour se lier dans le destin de quatre femmes».
- La Livrophage, le 1er février 2021.
- Un dernier livre avant la fin du monde, le 8 février 2021.
- Lettres exprès, le 13 février 2021.
- La dernière page du Temps par Julien Burri, le 14 février 2021: «Ses trois romans se sont écrits de même, autour de ce passé qui surgit, perce, essaime... Un questionnement sur l’héritage intergénérationnel invisible qui continue d’œuvrer sous le présent. "Mes personnages sont tous dans un mouvement de fuite, pour pouvoir trouver quelque chose qui leur appartient." Des fuites qui sont souvent, en réalité, des retours, l’art de la romancière permettant ensuite de "faire tenir les choses ensemble": "Je dois créer des chemins dans le roman, domestiquer ce qui a poussé, choisir certaines plantes, en couper d’autres." C’est toute la beauté d’une pensée qui se développe en arborescence, pour créer des jardins de mots.»
- Longue interview dans Coopération, le 26 avril 2021.
- Les Mots de la fin, le 21 juin 2021.
- La recension minutieuse sur Viceversa littérature, le 30 juin 2021.
- Quatre vies de femmes jardinées par Caroline Rieder dans le 24Heures, le 30 septembre 2021.
Les coups de cœur des libraires:
- Véronique Rossier de la Librairie Nouvelles Pages à Carouge (CH): «Une merveille addictive. À mettre entre toutes les mains qui veulent s’évader avec une bonne littérature.»
- Adeline Gadomski, Payot Sion (Aimer Lire - CH): «Plongez les mains dans la terre! Abandonnez-vous! Laissez-vous faire par ce roman choral extrêmement sensible, célébrant la nature.»
- Elise Guillaume de la Librairie Arborescence, à Massy (FR): «Raluca Antonescu nous interroge sur la résilience dans ce roman, également ode à la nature et au jardin. Publié aux éditions La Baconnière, maison suisse de qualité! Bonus, la magnifique couverture, réalisée à partir de cyanotypes!»
- Librairie Le Rameau d'Or, à Genève (CH): «Quatre histoires de femmes liées à des époques différentes par l'amour ou le désamour des plantes. Raluca Antonescu substitue à notre imaginaire de l'arbre généalogique un autre modèle - l'inflorescence. Toutes les fleurs partent de la même tige à partir d'un principe de division. Mais au sein d'une même famille, tous les motifs sont possibles.»
Raluca Antonescu: "En écrivant, j'ai l'impression de travailler la terre" dans Le Temps
Grand portrait de dernière page du Temps mené par Julien Burri.
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Titre | Inflorescence |
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Auteur | Raluca Antonescu |
Date de parution | 07/01/2021 |
Format | 14 x 21 cm |
Nombre de pages | 268 |
ISBN | 978-2-88960-029-8 |
Née à Bucarest en 1976, Raluca Antonescu est arrivée en Suisse à l’âge de quatre ans. Après une formation aux Arts décoratifs et aux Beaux-Arts, elle travaille à des documentaires puis enseigne les arts plastiques.