Raluca Antonescu

Raluca Antonescu, fenêtre sur cœurs dans QWERTZ, RTS

Au sommet de l’île de Sao Miguel, dans l’archipel des Açores, le Lagoa Palace attend ses premiers visiteurs. Fébrile, Evan Morel, propriétaire de cet hôtel de prestige, intime à sa sœur Vicki de le rejoindre pour s’occuper d’Anël, sa nièce de 9 ans dont elle ignorait jusqu’alors l’existence. Huis clos chahuté par les vents du large, plongée progressive dans les eaux troubles d’une famille décomposée, Les trois coeurs du poulpe, quatrième roman de Raluca Antonescu s’inspire d’un lieu réel: le Monte Palace, hôtel abandonné dont le squelette de béton fait le bonheur des amateurs d’urbex. L’autrice romande est l’invitée de Quartier Livre.

Du bon pied dans RTS

Karim Karkeni nous parle de l’autrice Raluca Antonescu, à l’occasion de la parution de son nouveau roman Les trois coeurs du poulpe. 

«Tout est très mystérieux dans ce roman...»

Le cœur n’est pas une île dans Magazine Livresuisse

«Que faire quand les liens ne sont plus rien d’autre que ceux du sang? Il faudra se dévoiler pour transcender l’éloignement  et renouer peut-être. [...] Raluca Antonescu nous donne accès aux élans de ses personnages. Elle dissémine ce qui les anime telles des graines au fil du récit. Plus on tourne les pages, plus la germination se fait, apportant des réponses. Difficile de lâcher  ce roman passionnant avant l’éclosion.» – Maurane Formaz

Huis clos familiale sur une île sauvage dans La Tribune de Genève

«Dans ce roman, Raluca Antonescu restitue avec brio la difficile communication au sein d’une fratrie longtemps séparée, décrit avec une grande finesse la perte d’une mère à hauteur d’enfant, tout en racontant l’émancipation d’une femme dont la vie adulte était jusque-là bornée par les désirs des hommes. Le ton est tendre avec ses personnages principaux aux failles béantes, mais ironiques lorsqu’il s’agit de dénoncer la marche forcée pour faire entrer l’hôtel dans les standards mondiaux du luxe, sans aucun égard pour la nature environnante. Le roman montre surtout qu’être fidèle à soi-même ne veut pas dire poursuivre coûte que coûte dans une voie sans issue. Car après tout, comme le dit Sofia, une habitante de l’île, “les rêves changent”.» – Caroline Rieder

Un huis clos au cœur des Açores. Raluca Antonescu: «La revanche de la nature sur l’arrogance de l’humain» dans La Liberté

«Inspiré d’une histoire vraie, le quatrième roman de la Genevoise prend pour décor un palace érigé sur une île perdue… et abandonné quelques mois après son ouverture. Plus resserré que les précédents romans de Raluca Antonescu, Les Trois cœurs du poulpe installe un huis clos dans un paysage sublime où se trouvent piégés des personnages tourmentés, hantés par la crainte d’échouer. Sur une île perdue des Açores, Evan, père d’Anël, fillette de 9 ans, y a construit le Lagoa Palace. Juste avant d’inaugurer l’hôtel, il fait venir de France sa sœur aînée, Vicky, pour qu’elle s’occupe de sa nièce. Un roman sur l’attente qui captive malgré l’immobilité des personnages.» – Geneviève Bridel

Interview à retrouver sur le site de La Liberté

Briser les murs dans Le Courrier

«Autour d’un palace démesuré, trois personnages captivent par leur part de mystère dans un roman d’atmosphère signé Raluca Antonescu [...] [elle] trace son sillon dans une prose sensible, et on tombe sous le charme d’une écriture qui dépeint à merveille cette atmosphère délicate, nébuleuse, étrange et rude, des paysages aussi mouvants que le mouvement de l’âme, et la présence d’éléments dont la part indomptée vient déjouer les plans et les attentes.» – Anne Pitteloud

Trois coeurs du poulpe dans les recommandations de la Rentrée littéraire dans En attendant Nadeau

«Les Trois cœurs du poulpe (La Baconnière), de Raluca Antonescu, raconte le naufrage d’un hôtel de luxe aux Açores, symptôme du rapport déréglé à la nature.» – Sébastien Omont

Raluca Antonescu: "En écrivant, j'ai l'impression de travailler la terre" dans Le Temps

Grand portrait de dernière page du Temps mené par Julien Burri.