Richard J. King
Richard J. King est essayiste, auteur de plusieurs livres sur la faune marine. Il est professeur invité à la Sea Education Association et chercheur associé au département de littérature de l’Université de Californie-Santa Cruz. Il a participé au programme d’études côtières et océaniques du Williams College and Mystic Seaport Museum. King est également illustrateur et il tient une chronique trimestrielle pour le magazine Sea History. Il possède une grande expérience de la navigation, ayant voyagé sur de grands voiliers pendant plus de 25 ans et traversé l’Atlantique en solitaire en 2007.
Extraits de presse
Focus sur La mer déchaînée d’Achab, de Richard King dans ESpèces
Dans le ventre de la baleine dans Le Temps
«Dans cet essai qui se lit comme un roman, [Richard King] revient sur la façon dont on voyait l’océan au temps de Melville, la comparant avec nos connaissances actuelles. Mouettes, corbeaux des mers et albatros, jets de baleines, calmars géants, n’auront (presque) plus de secrets pour vous. Que mangeait-on à bord des baleiniers au XIXe siècle, durant les années que durait leur périple? Comment les cachalots, hautement intelligents, communiquent-ils sous l’eau, dans l’obscurité? Richard J. King voit en Ismaël, le héros melvillien, un écologiste avant l’heure, lui qui est touché par les souffrances du cachalot, s’émerveille pour l’animal, et finit par le considérer comme un frère.» – Julien Burri
Les Hommes, l’océan et Moby-Dick dans Magazine LivreSuisse
«Richard King est écrivain, journaliste, enseignant et marin: depuis plus de vingt ans, il sillone les océans dans un but à la fois scientifique et pédagogique. ll s’empare ici du roman de Melville pour en tirer, en un va-et-vient constant entre la littérature et la nature, un ambitieux et passionnant essai de sciences naturelles. Objectif: raconter en quoi Moby-Dick est non seulement "le meilleur livre jamais écrit sur la nature, sur la vie en mer, sur la vie marine", mais aussi un témoignage unique. En quasi-lanceur d’alerte, aux yeux de Richard King, Melville avait "compris ou pressenti que la mer régit notre climat, notre biodiversité, notre économie, notre politique internationale et notre imaginaire".» – Isabelle Falconnier