Emanuel Carnevali

Emanuel Carnevali (1897-1942) est un poète italien qui rédigea presque tous ses textes en anglais; émigré aux États-Unis à l’âge de 16 ans, il est rentré en Italie quelques années plus tard, frappé d’encéphalite. Entre-deux il a fait connaître sa poésie, publié dans des revues, connu la génération de poètes américains des années 1920 et même dirigé la revue Poetry pendant quelques mois.

Poète enragé, il écrit fébrilement avec des métaphores hors normes et un style d’une rare violence. Le Premier dieu est son autobiographie rédigée en anglais une fois de retour en Italie alors qu’il était soigné dans un hôpital à Bazzano.

Les éditions La Baconnière souhaitent publier les œuvres complètes de Carnevali avec les textes en prose dans le premier volume, les œuvres poétiques dans le second et les essais sur la littérature qu’il a publiés dans diverses revues dans un troisième volume.

Proche d’une violence et d’une vie à la John Fante et d’une écriture à la Raymond Carver, Emanuel Carnevali reste toutefois un OVNI de la littérature du XXe siècle.

Extraits de presse

Emmanuel Carnevali, Manhattan transfert dans Libération

L’auteur italien n’a cessé d’écrire en anglais sur son rêve américain bafoué: entre les petits boulots, la misère et les femmes successives, ces vers oscillent entre lumière et rage obscure.

– Frédérique Fanchette

Mise en lumière de Emanuel Carnevali dans Le Lorgnon mélancolique

L’écriture acérée, le lyrisme atrabilaire, la noirceur désabusée des poèmes de Carnevali montrent une Amérique quelque peu différente, loin de l’angélisme matérialiste, une vision apocalyptique où une certaine forme de folie enterre toute forme d’art – Patrick Corneau

Actualités et événements

Marché de la Poésie

Nous serons présents avec le collectif Les Insécables au 39Marché de la Poésie qui aura lieu du 8 au 12 juin.

- Stand 502 -
Place Saint-Sulpice
75006 Paris

«Par une fente du store baissé / Le soleil entre dans ma chambre avec l’éclatante ardeur / D’une dague victorieuse brandie par un enfant aventureux. / Je fume : / Sur la lame de la dague dorée / La fumée de ma cigarette/ Se tord, lutte, semble gémir et protester, / Puis s’évade, fuit, précipitamment, par la fenêtre. / Elle rencontre le soleil – / Cette fumée bleue, nourrie de rêves, rencontre le soleil. / Le soleil n’a pas de rêves – / Peut-être est-il la Vérité en personne, / Il est si beau! / Donc c’est mal, très mal, / De souffler mes rêves à la face radieuse de la Vérité ? / Est-ce blasphématoire, lâche ? / Est-ce un affront au Soleil ?»

Emanuel Carnevali

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