Le problème de l’autorité super-étatique

Au vieux problème Est-Ouest, les compromis ni les guerres n’ont jamais apporté de solution organique. L’histoire de l’empire romain et celle de l’Eglise en fournissent des exemples suggestifs. Et les anciennes voies ne conduisent qu’aux anciens résultats.

Une conception juridique saine de l’ordre international doit tenir compte de la conjoncture mondiale et de son évolution. L’auteur, s’étant attaché à les analyser, en arrive à la conviction que si l’on veut asseoir la paix et la postérité sur des bases solides, il faut changer le terrain de discussion. Le problème dépasse manifestement le cadre des Etats et des relations inter -  étatiques. Seuls les peuples sont capables de mener une action commune, de reconnaître et de défendre l’intérêt public sur le plan international comme ils le font dans le cadre des différentes nations. C’est donc à la consultation populaire qu’il s’agit maintenant de faire appel.

Et l’auteur de préconiser, pour démocratiser l’0.N.U, l’instauration sur le plan mondial d’un système bicaméral sur le modèle helvétique : à l’actuelle Assemblée générale représentant l’égalité souveraine des Etats-membres s’ajouterait une assemblée des délégués des peuples du monde, exprimant l’égalité fraternelle des hommes.