
Journal d’un intellectuel en chômage
Denis de Rougemont
Journal tenu par Denis de Rougemont, alors au chômage, entre 1933 et 1935.
CHF 20 / € 15
De 1930 à 1933, à peine arrivé à Paris, Denis de Rougemont assure la direction littéraire des éditions Je sers (qui publiaient entre autres Soren Kierkegaard et Nicolas Berdiaeff). La faillite de ces éditions fin 1933 le contraint à deux ans de chômage, de 27 à 29 ans, qu'il passera en grande partie à l'île de Ré. Il y rédige un journal non-intime où il réfléchit en profondeur sur la société et sur lui-même. S'il appartenait à la mouvance des non-conformistes des années 30 qui souhaitait une révolution différente de celle soviétique, il n'y a rien de proprement politique dans ce journal. Il y questionne le rôle de l'intellectuel et ses connaissances concrètes. Il apporte des réponses neuves à ce qu'est «le peuple», ce qu'est le chômage et comment vivre dans la précarité. Ses questionnements portent aussi sur l'anti-intellectualisme, l'apathie face à la culture, la vie des ouvriers, des paysans et des commerçants. Plus personnellement il s'attarde sur le paradoxe de sa situation: il est au chômage mais il travaille et il écrit sur des gens qui risquent de ne pas pouvoir ou vouloir le lire.
Coup de cœur de Sophie Adriansen sur Onlalu.
Titre | Journal d’un intellectuel en chômage |
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Auteur | Denis Rougemont |
Date de parution | 25/01/2013 |
Format | 11 x 18 cm |
Nombre de pages | 272 |
ISBN | 978-2-940431-12-0 |

Figure majeure du mouvement personnaliste dans les années trente, Denis de Rougemont (1906-1985) s’engage après la guerre en faveur d’une Europe fédérale. Il compte parmi les penseurs pionniers de l’écologie politique.