Samuel Brussell

Samuel Brussell est né à Haïfa en 1956. Arrivé en France en 1960, il a vécu dans les provinces françaises et espagnoles jusqu’en 1971. À l’âge de quinze ans, il parcourt l’Europe et s’installe à Paris où il exerce divers emplois (réceptionniste de nuit, courtier en livres d’occasion, accompagnateur de wagons-lits). Il vit dans les années 1980 à Londres, Bruxelles, Naples, Montréal, New York et Tel-Aviv, avant de revenir à Paris où il devient éditeur en créant les Éditions Anatolia, qu'il dirige de 1992 à 2011. Il a également fondé et dirigé la revue Le Lecteur.
Il élit domicile en Suisse dans les années 2000. Samuel Brussell est l’auteur d’une douzaine de livres d’essais et de récits romanesques, publiés principalement chez Grasset et à La Baconnière.

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Chez d'autres éditeurs:

Continent’ Italia (Stock, 2021)
Mes 52 déménagements (Yellow Now, 2017)
Dis-moi qui je suis (Grasset, 2015)
Soliloques de l’exil (Grasset, 2014)
Métronome vénitien (Grasset, 2013)
Journal du huitième hiver (L’Age d’Homme, 2012)
Divertimento sabbatique (Anatolia, 2011)
Ma valise (Anatolia, 2010)
Musique pour les vivants (Grasset, 2007)
Généalogie de l’ère nouvelle (Grasset, 2005)

Extraits de presse

Samuel Brussell s’adresse à Vouchka, aimée et disparue dans Le Matin Dimanche

«sa très belle Lettre à Vouchka dit la présence de l’absente. C’est un livre de remémorations qui va librement, laissant les souvenirs s’assembler eux-mêmes, traçant un chemin qui n’est pas celui de l’ordre chronologique. Vouchka en occupe le centre tout en demeurant dans un clair-obscur. Ce que Samuel Brussell dévoile peu à peu, en se gardant de l’impudeur, c’est la trame profonde de leur amour. Leur quête commune. Leur fidélité au passé. Leur foi en des liens qui élèvent et libèrent. L’amour se diffracte ainsi dans ce récit tissé de voyages, de rencontres et de lectures, dans un temps au-delà du temps où tout se conjugue: le proche et le lointain, la joie et le chagrin, la présence et l’absence, le terrestre et le céleste...» – Michel Audétat

Écrit dans le ciel dans Le Figaro

Le magnifique article de Thierry Clermont est à découvrir dans le Figaro:

«L'écrivain vagabond rend un bel hommage à celle qui fut sa compagne. Troublant.»

Lettre à Vouchka dans L'Obs

«L'éditeur et poète Samuel Brussell, dont la vie ressemble à un livre annoté de sa main, rend hommage à une amie disparue. On retrouvera ici ses précieux mentors: Naipaul et Brodsky, Queneau aussi, rencontré il y a bien des années, à son arrivée à Paris. Spirituel et tendre, érudit et nostalgique, intrépide et insatiable: c'est Brussell à son meilleur.» – Didier Jacob

Samuel Brussell cisèle des mots pour l’absente à jamais présente dans Le Temps

«Comment faire le deuil d’un être aimé? En poursuivant le voyage entrepris ensemble. En vagabondant à travers les pays et les textes. Valérie Barranger, sa compagne de toute une vie, n’est plus. Dans Lettre à Vouchka, Samuel Brussell, écrivain, éditeur, collaborateur du Temps, s’adresse à elle "depuis l’autre rive, au-delà du chagrin, au-delà de l’absence" pour offrir des pages lumineuses, emplies de délicatesse et de pudeur, débordantes d’amour, dans lesquelles on entre sur la pointe des pieds.» – Marco Dogliotti 

Lettre à Vouchka dans Radio RCJ

«C'est un livre après un deuil, ce n'est pas un livre de deuil, c'est l'histoire d'une rencontre un jour d'octobre au jardin Médicis, c'est l'histoire de voyages, de partages, de littérature, c'est un livre d'amour où on est guidé par des poètes, des poètes russes, des grecs, des italiens, c'est un récit où se mêle la tradition hébraïque et la spiritualité chrétienne. Pour moi, c'est un des plus beaux livres de la rentrée.» – Josyane Savigneau
 

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