Daniel de Roulet

Daniel de Roulet, né à Genève en 1944, a grandi dans le Jura suisse. Il est l’auteur d’une trentaine de livres, dont le récent Les dix petites anarchistes (Buchet Chastel, 2018) et une série romanesque qui raconte joies et misères de l’épopée des ingénieurs nucléaires. Ses livres sont parus dans une dizaine de langues. Il est devenu écrivain sur le tard, passant d'abord par l’architecture et l’informatique pour, dit-il, comprendre le monde et savoir le recréer.

https://www.daniel-deroulet.ch

Extraits de presse

Rencontre d’un excentrique et d’une parodie sur une table de dissection, Daniel Sangsue dans Revue Nerval, n°7

Un long compte rendu de Filip Kekus à découvrir dans le dernier numéro de la Revue Nerval: «Les études qui le composent [sont] des modèles de recherche littéraire. Toutes, sachant s’émanciper à bon escient de certaines hiérarchies littéraires parfois artificielles sinon arbitraires, profitent aux études dixneuviémistes par leur incontestable apport documentaire, tout en contribuant à les mettre en perspective au travers d’une ouverture sur l’extrême contemporain permettant des convergences fécondes entre études littéraires et culturelles.»

Portraits sans complaisance dans Le Courrier

«Lui préfère la critique à l’éloge, la révélation à l’illusion, l’ironie au discours amoureux. La littérature est chose trop sérieuse pour que l’on s’adonne impunément au vice d’une lecture d’adoration. C’est pourquoi il prend prétexte d’un aspect de l’oeuvre ou d’une anecdote de la vie des vingt-trois écrivain·es choisi·es pour réfléchir au-delà, tordre le cou aux idées reçues, décortiquer le mythe littéraire, éclairer le présent. (...)  Ce faisant, c’est aussi l’autoportrait du portraitiste que l’on déguste au fil des pages: en homme de terrain, dubitatif, tranchant, insolent, concerné par les affaires de la cité aussi bien que par les enjeux de la mondialité.» - Maxime Maillard

Daniel de Roulet dans Le Matin Dimanche, repris dans 24 Heures

«Son dernier ouvrage consiste en des portraits d’écrivains qui ont compté pour lui (…) à commencé par Annemarie Schwarzenbach passant par l’Iran, et à qui il écrit une lettre magnifique, sobre et si sensible, au soir où il marcha sur ses traces. En 23 portraits, passant de Stendhal à Chessex, de Proust paumé à Évian à Agota Kristof remontant ses lunettes, d’Anna Politkovskaïa à Jean-Christophe Bailly, il dit beaucoup de choses sur les écrivains plongés dans la vie et qui deviennent le contraire de l’enfermement, se coltinant l’existence comme matière à façonner et fardeau à alléger.» – Christophe Passer

Un lecteur de terrain dans La Liberté

«De sa démarche d’arpenteur littéraire, de Roulet parcourt le temps et l’espace, selon la curiosité qu’éveillent en lui Cendrars, Robert Walser, Hugo, James Baldwin (en séjour à Loèche-les-Bains en 1951), Carver ou Agota Kristof. Ses portraits, sous forme de prose poétique, de lettres, de chroniques déférentes ou grinçantes, font toujours le lien avec notre époque. Lorsqu’il marche jusqu’au Mormont en évoquant Gustave Roud, il salue le combat des zadistes contre les "maquereaux du béton". Une littérature suisse qui "se réclame sans vergogne de la marge", voilà ce que de Roulet appelle de ses vœux.» – Geneviève Bridel

Dans la bibliothèque de Daniel de Roulet dans Le Temps

«Souvent, les livres nous traversent, laissant en nous des microsillons de leur force. Daniel de Roulet les traverse en retour, considérant qu’une œuvre ne s’appréhende complètement que prise dans son contexte de production. Répertoire de formes ou cartographie littéraire, l’écrivain genevois publie 23 Portraits clandestins d’auteurs qui ont marqué sa vie.» – Salomé Kiner

De tout, un peu dans Le Lorgnon mélancolique

Patrick Corneau nous parle des Portraits clandestins et évoque «l’inestimable pas de côté qui offre la vision décalée laquelle permet de mieux voir les êtres et les choses» de Daniel de Roulet.

«Portraits clandestins», l'hommage de Daniel de Roulet aux plumes qui l'ont inspiré. dans QWERTZ, RTS

Entretien avec Salomé Kiner.

Entrer dans la bibliothèque de Daniel de Roulet dans Aux Arts etc.

«Fasciné par l’intensité de ces portraits qu’on ne peut tous citer ici, on referme le livre avec l’impression de mieux connaître un auteur plus que jamais réfractaire aux idées convenues.» – Valérie Valkanap

Encres sympathiques dans Le Canard Enchaîné

«Freddy Sauser, alias Blaise Cendrars souffrait du complexe cantonal, détestait la mornitude helvétique et était attiré par les lumières parisiennes. Cendrars s'arrangeait volontiers avec la réalité. À un ami lecteur de La Prose du Transibérien qui lui demandait s'il avait vraiment pris le célèbre train, il faisait la bonne réponse: "Qu'est-ce que ça peut te faire puisque je t'y ai emmené?" Ces 23 écrivains, Roulet les admire et les défend, il en suit certains à la trace, sur le terrain, pointant quelques "supercheries" vite pardonnées.»

Frédéric Pagès dans Le Canard enchaîné sur les "Portraits clandestins" de Daniel de Roulet.

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